Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 30 août 2008

Ou "Glue" s'englue...


"Glue" est donc très "sexe, drogue et rock & roll" : l'envie d'exister de ces 3 adolescents (presque un lieu commun) les emmène sur les chemins de la transgression.
Comme les gamins du métro de Moscou, les trois jeunes argentins (2 garçons, une fille, plusieurs possibilités) sniffent de la colle (d'où le titre) pour s'abrutir ou, plus vraisemblable, pour lever, avec l'alcool, leurs inhibitions.
Curieusement, c'est la fameuse scène de sexe en trio que tout le monde peut voir sur Internet, qui constitue le plus beau moment du film, car traitée avec une infinie tendresse.
Les trois jeunes acteurs sont excellents, notamment celui qui joue le rôle principal avec une vérité qui interroge : acteur professionnel ? amateur en état de grâce ?
Hélas, le langage cinématographique employé est visuellement difficile à soutenir : l'alternance de plans filmés normalement, mais cadrés "à l'arrache", et d'images en mode "super 8" qui veut faire "jeune cinéma à tout prix", donne à l'œuvre un côté "exercice de style pour école de cinéma" qui a pour effet de fatiguer le spectateur, voire de l'irriter.
C'est dommage, car il y avait un excellent point de départ, mal exploité.
Malgré ces restrictions, ce petit film sous influence Van Sant/Araki/Clark n'est pas dénué d'intérêt.
Ne serait-ce que pour sa vision très juste de la bisexualité.

Fiche IMDB :clic

Skins dans la peau

Nicholas Hoult par Kai Z Feng, photographe.
D'autres images chez "A cause des garçons".

jeudi 14 août 2008

Un garçon près de la rivière




Un beau roman, une belle histoire.

A lire, évidemment.
(Rivages poche éd.)

Deux adolescents, Jim Willard et Bob Ford, découvrent l'amour physique avant de se séparer à la fin de l'été. Pendant les années qui suivent, au cours d'un périple américain qui le mènera à vivre sur un cargo au large de l'Alaska, puis chez une star d'Hollywood dans les années 30, et à New York parmi les écrivains du Village, Jim Willard tentera de retrouver le moment de grâce qui a marqué la fin de son enfance. "Un document humain important, d'une très grande véracité, et très édifiant." (Thomas Mann) "Un des meilleurs romans en son genre." (Christopher Isherwood)

mercredi 13 août 2008

Révisions d'été (4)

Rupert Everett (clic)*

*Le livre de Rupert a été lu depuis : il nous apprend beaucoup sur la carrière de l'acteur, recèle quelques très beaux passages, mais aussi des révélations en mode "people" sans véritable intérêt.

Irrésistible


En période de canicule, pensez à vous hydrater fréquemment.