Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 30 avril 2010

"L'homme de désir", éloge de la passion

On aurait pu passer à côté de la sortie (enfin !) en DVD de ce film hors-norme, réalisé en 1971 par Dominique Delouche qui s'est illustré depuis en filmant passionnément la danse (la série "Une étoile pour l'exemple" entre autres).
Les amoureux de l'icône Danielle Darrieux lui sont reconnaissants d'avoir sublimé l'actrice dans "24 heures de la vie d'une femme" (1968) ou dans "Divine" (75) à une époque où la grande interprète de "Madame de..." n'était guère plus sollicitée.
En remontant le temps on trouve Delouche assistant de Fellini pour "Il bidone", "La dolce vita" ou "Les nuits de Cabiria" ; ce qui n'est pas rien.



Delouche s'est accompli avec cet "Homme de désir" à la fois âpre et poétique où l'on sent passer un souffle digne d'un Cocteau ou d'un Pasolini (on pense, bien sûr, à "Théorème"), à travers quelques scènes comme celle du "somnambulisme" ou celle, très érotique, qui se déroule au bord d'un étang dans une brume fantasmagorique.
Le film a tout pour être "culte" au sein du cinéma à thématique homosexuelle : nous vivons le trouble que fait naître chez un homme marié la rencontre avec un jeune auto-stoppeur, plus démon qu'ange, qui se comporte en petit voyou.

Ce n'est là qu'un bref résumé, l'argument en fait, de cette oeuvre élégante où les cinéphiles retrouveront, aux côtés de François Timmerman et d'Eric Laborey, la grande Emmanuelle Riva.

L'éditeur (Doriane Films/Zalys) met dans les bacs un DVD qui rend justice à ce beau film fort bien restauré.
Filmographie de Dominique Delouche : clic

Dominique Delouche devant l'affiche du film qu'il a consacré à Serge Lifar
-Via Dansomanie-

Scène émouvante



Note : extrait de la série britannique "Torchwood" (BBC).
Lien youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=F7-OS4fvOHo&feature=player_embedded#at=44

lundi 26 avril 2010

Offrande

(H)Ombres

Photo M. Vivanco

Du côté de chez Richter

Ce livre est de ceux que l'on aime garder toujours près de soi pour en lire, après l'avoir dévoré d'une traite, quelque passage au hasard.
Youri Borissov (1956-2007) fut admis dans l'intimité du géant Richter* et nous invite ici à "fréquenter" le Maître du piano.
Loin de la biographie, il rapporte dans ces pages les conversations, monologues de ce dernier souvent, qu'il eut avec le pianiste, autour d'un plat de saucisses arrosées de vodka, au cours de longues promenades dans Moscou, où "Slava" parle de la musique, de la vie, des personnalités qu'il a rencontrées.
Passionné, sensible, cultivé, touchant, lyrique, mystique, l'homme est pétri de musique, se révèle ici à travers ses émotions, ses emportements, ses regrets, son humilité (lui qui disposait d'un répertoire pléthorique, se refusait à jouer certaines œuvres que d'autres avaient sublimées !).
Un long passage par le Clavier Bien Tempéré détaille chaque prélude et fugue, non pour les analyser, mais pour les rapporter à sa vie, à des instantanés, à des rêves.
On découvre sa tendresse pour Schubert, pour Debussy, pour son ami Benjamin Britten ; on a même droit à quelques "tuyaux" tenus de son maître Heinrich Neuhaus, on veut se procurer de toute urgence les enregistrements de Maria Yudina, qu'il vénérait.
Ce livre de 280 pages, notes comprises, limpide malgré ou grâce à son côté "coq à l'âne" est une véritable somme, indispensable.
Et adoubée par Bruno Monsaingeon qui sait de qui on parle.


 * C'est la loi d'Internet, les rumeurs les plus fantasques courent sur les personnalités.
L'auteur de ces lignes a eu la stupeur de lire le nom de Richter dans une liste de grands hommes "gays" !
Où ne figure pas, cependant, celui de Vladimir Horowitz au sujet duquel il est permis pourtant d'avoir quelques doutes.
Découvrant la photographie de Y.Borissov, auteur du livre ci-dessus,mais aussi les nombreuses cartes postales affectueuses à lui adressées par le grand pianiste, on pourra évidemment fantasmer et se demander pourquoi le Maître a admis dans son cercle intime cet alors tout jeune homme...





vendredi 23 avril 2010

Cadeau : EMMANUEL PAHUD - Corrente from Bach's Partita BWV 1013

Quand Gay Cultes se découvre une passion pour le foot...

Le football n'est guère la tasse de caffè de l'auteur de ces lignes.
On avouera tout de même qu'il nous est arrivé, un soir de spleen, de s'accrocher à un match pour voir évoluer un Cristiano Ronaldo, devenu sans doute malgré lui une "icône gay".
Il y a (enfin !) une raison d'espérer de la Coupe de Monde qui se profile à l'horizon : l'équipe de France, actuellement empêtrée dans des affaires de fric et de putes (mais, bon, c'est le foot !) compte en son sein un joueur qui ne peut laisser indifférent les chantres de l'esthétique masculine : il s'appelle Yoann Gourcuff.
Qu'il passe le plus clair de son temps au lit d'une femme, comme le chante Aznavour, ne nous empêchera pas de succomber à un charme dévastateur.






Vive le foot !

Cadeau Bonus :


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Consolation


Hétéro jusqu'à...

Défaut

jeudi 22 avril 2010

Virtuose

Attendris

Art Moderne

Patience

Darling

Cary

Voir : Hollywood et ses tabous / Gay Cultes

Jeu à 4 mains

Jouet

Via deviantart