Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 5 janvier 2011

Cette chère Audrey Hepburn

Sous le regard d'Audrey Hepburn...






La photo de ces deux gens prêts à batifoler sous le regard d'Audrey Hepburn m'a interpellé.
L'éternelle jeune femme au cou de cygne n'a jamais cessé d'être une icone planétaire du cinéma.
Sa carrière trop brève, qu'elle interrompit pour se consacrer à son rôle d'ambassadrice de l'UNICEF au service des enfants du monde, est toutefois marquée par quelques films qui habitent encore et plus que jamais la mémoire collective des ciné-spectateurs, sans qu'il soit ici obligatoire d'utiliser l’appellation "cinéphiles".
Car cette femme au port de reine, symbole de la "classe", à l'opposé de toute vulgarité, fut populaire au sens le plus noble du terme, grâce à un choix exigeant de carrière où l'on aura du mal à noter un quelconque "navet" à l'exception du mélodrame poussif "Seule dans la nuit" qu'elle porte néanmoins sur ses gracieuses épaules.
L'héroïne de "Vacances romaines" ou de "My fair lady" sut également se faire actrice engagée pour un film méconnu de William Wyler, "La rumeur" (The children's hour), qui traite de l'homophobie dans une petite ville du middle-west, et cela en 1961 !
C'est après "Voyage à deux", film magique de Stanley Donen (photo en haut), où, dérogeant à la règle qui voulait que Givenchy l'habillât pour chacune de ses apparitions, elle confia sa longue silhouette à Paco Rabane qui la vêtit de cette robe métallique qui devait être considérée comme un symbole de la mode de la période qu'elle prit ses distances avec le cinéma pour mieux se consacrer à sa mission.
Décédée à 64 ans, Audrey Hepburn doit sans doute une partie de sa  gloire pérenne au fait que jamais on la connut "vieille".
Toujours est-il que les posters la représentant fume-cigarette en mai, dans "Diamants sur canapé" (Breakfast at Tiffany's) d'un certain Blake Edwards récemment disparu, trônent dans les boutiques parisiennes, comme dans le souk de Marrakech ou dans les drugstores de Seoul...

A l'opposé de toute vulgarité...

Avec Shirley Mclaine dans la "Rumeur"; sulfureux !

"Charade", de Stanley Donen

3 commentaires:

Leav a dit…

Amusant comment vous rebondissez d'une photo mignonne sur un peu de culture ^^

Trippy Trellis a dit…

Audrey Hepburn was the most enchanting creature ever created by God.

Edouard a dit…

je partage entièrement tes propos sur Audrey Hepburn. Quel que soit le film, elle a une réelle présence.