Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


lundi 13 août 2012

Beau pianiste en devenir

Photo Leslie Verdet - Festival International de Piano de La Roque d'Anthéron


Le piano français se porte bien. Une nouvelle génération d'interprètes trace son chemin. La voie ouverte par David Fray, Bertrand Chamayou et autres pianistes d'exception, permet l'arrivée sur la scène musicale de nouveaux talents (le formidable Adam Laloum, entre autres) et de petits jeunots, tel ce Selim Mazari de dix-neuf ans découvert tout dernièrement au prestigieux Festival de La Roque d'Anthéron. Dans le cadre de cette manifestation qui, dorénavant, rayonne dans toute la région, le jeune Sélim a remporté un succès mérité au Théâtre des Terrasses de Gordes (photo ci-dessus).
Les mauvais esprits vont certainement faire remarquer que Gay Cultes s'intéresse à ce jeune musicien pour des raisons qui ne sont pas purement d'ordre musical. Allons, qu'allez vous chercher là ?!




Ci-après, dans la périlleuse Fantaisie en fa mineur de Frédéric Chopin; même si l'on est en droit d'attendre plus d'aisance, de souplesse, on sent que ce jeune talent ne demande qu'à s'épanouir.
Et puis, ici, même les fausses notes sont jolies...

2 commentaires:

Denis a dit…

La Roque d'Anthéron est un vivier de grands artistes en herbe et en devenir; ce temple du piano est devenu un lieu incontournable où se produisent toutes les générations. Le festival 2011 m'a donné l'occasion d'(ré)entendre le jeune David Kadouch, petite merveille aux doigts de fée (et protégé de Barenboïm). J'ai aussi en mémoire le tout jeune et charmant Evgeny Kissin jouant ( pas à la Roque, bien sûr)sous la baguette (ou la férule)de Karajan le concerto N°1 de Tchaikovsky. L'image de cette jeune pousse s'épanouissant à l'ombre (et quelle belle ombre)de ce vieux chêne est très émouvante. Son regard ne cesse d'interroger le Maître mais par respect je crois car la jeune étoile s'élançait déjà vers le firmament.

Bruno a dit…

Merci pour ce beau billet-Moi, j'ai vu Marc Laforet à 12 ans, na ;-)