Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 3 septembre 2014

Una buona pasta !

Le modèle "à la mode" Simone Nobili : on rêve d'une invitation à déguster sa "pasta" !

Pardon d'avance à mes lecteurs chéris de province ou de l'étranger : je parlerai de ce que je connais bien.
À Paris, les traiteurs italiens sont hors de prix : ainsi, les"pici"* toscans vous seront facturés - si vous avez la chance d'en trouver - plus ou moins 6 euros quand, en plein centre historique de Sienne ou de Florence, vous pourrez en dégoter pour la moitié de cette somme.
Fouinant sur cette toile qui nous réunit chaque jour, j'ai enfin mis la main sur une adresse que les italiens de Paris connaissent bien, et que je ne divulgue que parce que je vous veux du bien.
Là, vous trouverez de la mozzarella venue de Campanie, de divines charcutailles, des fromages de haute volée, des pâtes de toutes sortes, bien sûr, du vin soigneusement sélectionné, et une foultitude de produits introuvables ailleurs, ou vendus à prix prohibitifs.
L'endroit est ingrat aux parisiens pressés-stressés (pléonasme) : il vous faudra être patient, et savoir tendre l'oreille, car ici, la langue-musique est quasiment de rigueur. Le gérant, sicilien, est bavard, volubile, pousse le bel-canto à l'occasion, et il prend son temps, tout son temps, e basta !
J'en suis reparti vendredi avec un filet à provisions bien garni : gnocchi et trofie* frais, salami, mortadella, cantucci, pomodori, speck, et un divin pecorino sarde, délesté d'un peu moins de 20 euros quand, aux Abbesses, par exemple (s'il me lit, il me tue), j'en aurais eu pour le double de cette somme.
C'est la Cooperativa Latte Cisternino** : plusieurs adresses à Paris (et non "sur Paris", andouille !), dont celle de la rue Godot de Mauroy en question. Pour les autres, donnez-vous un peu de mal, gouguelisez !

* Dans les deux cas, pâtes fraîches exclusivement confectionnées avec de la farine et de l'eau : les pici sont longs comme des spaghetti (en plus épais), les seconds tout petits. Pour les pici, vous les préparez avec de l'huile d'olive et de l'ail, un ragù (improprement appelé "sauce bolognaise") ou avec des tomates (des qui ont un vrai goût de tomate, bon courage !), et les trofie... je vais improviser, mais je pense qu'avec juste un peu d'huile parfumée à la truffe, ce doit être tout à fait acceptable.

** Il y a tellement de margoulins surfant sur la vague péninsulaire que cette publicité gratuite me semble de bon aloi.

Je sais ce que vous pensez.
Mais personnellement, je ne grossis pas.

Non, je ne légenderai pas "en voiture, Simone !"


3 commentaires:

Roland a dit…

Bon appétit.

joseph a dit…

des pates aux légumes avec un soupçon de bonne huile d'olives et du poivre de qualité...

Arthur P. a dit…

Je veux bien goûter les pâtes alla Simone !