Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 22 avril 2015

Langue martyrisée

Nouvelle régression du langage sous la plume et dans la bouche de la presse écrite et parlée : "ce qu'il se passe" pour "ce qui se passe". Faut-il rappeler que le pronom personnel "il" désigne une personne et non un objet ou un événement ? L'inculture progresse.
Le public va suivre, n'en doutons pas.
Et bien oui, ça m'énerve !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Avec raison, Sylvano!
Bonnes vacances.
Alexis de Savoie.

Anonyme a dit…

"ce qu'il se passe" est correct. "il" est ici un prénom impersonnel utilisé avec le verbe occasionnellement impersonnel "se passer". On retrouve ce "il" impersonnel dans l'expression dans sa forme interrogative "Que se passe-t-il ?" Les principaux verbes occasionnellement impersonnels sont : il convient de, il importe de, il est prouvé que, il s'est produit (et - a fortiori - il s'est passé etc.), il s'agit de, il se peut que, il semble que, il est certain que, mais il y en a d'autres !

Cordialement,
Paul

Silvano a dit…

Sans doute, Paul, mais je n'en aime pas la musicalité, tlop lugueuse*












*trop rugueuse