Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 7 août 2015

Alors ?

En soi l’homosexualité est aussi limitante que l’hétérosexualité : l’idéal devrait être de pouvoir aussi bien aimer une femme qu’un homme, n’importe un être humain, sans éprouver ni peur, ni contrainte, ni obligation.
—  Simone de Beauvoir

9 commentaires:

Anonyme a dit…

...mais c'est ce que nous faisons...
Marie

Silvano a dit…

Effectivement, Marie.

Silvano a dit…

J'ai reçu un commentaire contradictoire intéressant. Mais l'anonymat...

Anonyme a dit…

Il y a pourtant un commentaire d'un anonyme fort laid (je parle du commentaire, quoique que) que vous avez publié, il y a peu.
J'ai beaucoup apprécié l'élégance de votre réponse.
Marie

Silvano a dit…

J'ai mes humeurs, Marie ; je m'y laisse aller de manière un tantinet aléatoire. Par exemple, j'ai reçu un commentaire flatteur non signé pour un autre billet ; je n'ai pas publié.

Jay a dit…

Puisse surtout notre monde qu'on aime tant, évoluer un peu comme ceci : http://yagg.com/2015/08/06/limage-du-jour-a-reykjavik-une-rue-entierement-arc-en-ciel/ , ou mieux encore, devenant capable d'apprécier chacun dans son entièreté. Intégrité...
En attendant, j'apprécie grandement la sagesse redoutable de Simone de Beauvoir.

Jean-Claude Féray a dit…

Je suppose que ce qui vous a choqué dans mon commentaire, c’est mon jugement sur Simone de Beauvoir.
Mais je maintiens mon jugement sur sa formulation : je la trouve idiote, outre qu’elle est fâcheuse à l’égard des homosexuels comme des hétérosexuels exclusifs. D’une part, il ne peut pas y avoir d’amour quand il y a contrainte, peur ou obligation (sauf syndrome de Stockholm ;-)
Et d’autre part, qu’importe que nous soyons susceptibles d’aimer l’humanité tous sexes confondus ? Un seul amour me suffit. La multitude dilue l’intensité de l’amour, et j’ajoute qu’elle dilue la beauté même de l’amour.

Silvano a dit…

Jean-Claude, c'est nettement mieux avec une signature. Et, comme je l'écris plus haut, votre point de vue est intéressant. Mais nous n'avons pas le temps de débattre : je publie in-extremis, car je suis sur le point de partir en voyage. Bienvenue ici, et à bientôt.

joseph a dit…

Comment peut elle ne pas citer la bisexualité comme limitante dans le sens où elle engendre plutôt une insatisfaction de ne pas atteindre la plénitude dans la relation hétérosexuelle ET homosexuelle ? Et si l'initiale figure bien dans LGBT, dans la vie réelle j'ai des doutes pour son acceptation