Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 30 octobre 2015

Monsieur,

quand
on est poli,
on se découvre !

Radeautage

Théodore Géricault : Le radeau de la méduse (1818/1819) - Musée du Louvre, Paris
On l'a certainement beaucoup vu.
Je ne m'en lasse pas.

Sources

Antibes, Claude Monet 1888 - Musée de Boston
Tu m'as dit :
" J'aimerais tant voir où tu as vécu ta jeunesse. "
Nous y sommes.

mardi 27 octobre 2015

Somptueux


Tellement pertinent

Qui
prendra
le temps de
regarder cette
vidéo jusqu'au bout ?


Can We Auto-Correct Humanity? (French Subtitles) par Spi0n

Beau lecteur


Une biscotte d'anthologie


Je n'aime guère le film tiré de la pièce de Jean Poiret, et encore moins ses avatars ; j'envie ceux qui eurent la chance de voir La cage aux folles au Théâtre du Palais Royal avec le sublime Serrault et l'auteur, son comparse, qu'Ugo Tognazzi, dans la version cinéma, ne peut faire oublier. Si l'acteur italien fut choisi, c'est uniquement parce que le film était une coproduction franco-italienne.
Les images de la pièce sont malheureusement fort rares, mais révélatrices de l'ambiance qui régnait alors au théâtre, où les deux complices se livraient chaque soir à des improvisations délirantes, de sorte que de très nombreux spectateurs la virent à plusieurs reprises.
La pièce fut jouée quelques 1500 fois (la première en 1973) pour un public évalué à... deux millions de spectateurs !
On "remonta" La cage aux folles au théâtre avec plus ou moins de bonheur, dont une version (récente) calamiteuse avec Christian Clavier et Didier Bourdon.
Enfin, les américains en firent une comédie musicale qui connut un triomphe à Broadway à deux reprises ainsi qu'à Londres, et remporta de nombreuses récompenses.
C'est sous cette forme qu'on peut encore espérer la voir un jour.
Quant au(x) film(s) que la télévision diffuse jusqu'à la nausée, on peut, avec le recul, le(s) juger hautement dispensable(s).

Pour finir, un document très intéressant de l'INA, dans les tiroirs duquel dormirait l'unique "captation" de la pièce :



Paisible, sans doute


dimanche 25 octobre 2015

Surtout, ne prends pas froid


Ici, le corps n'est pas de ceux, tellement "parfaits", que l'on trouve à foison sur la "Gay-Toile"*.
Le garçon semble heureux, fier.
La pose est infiniment gracieuse.
Image "vraie" : j'aime.

* Gay Cultes compris : il faut bien rêver.

À taaaaaaaaable !


Bon dimanche !

Chemin de croix

Des enfants de chœur ?
Bon dimanche !

Monument romain


Les bucatini all'Amatriciana rossa
(on peut remplacer les bucatini par des spaghetti n°12 De Cecco) : c'est une recette éminemment romaine, originaire, cependant, de la petite ville d'Amatrice.
" Cruel dilemme : je mets du piment ? "
On utilisera du "pecorino romano" râpé (on en trouve maintenant un peu partout) et surtout pas du parmesan, un petit piment (facultatif), de la guanciale (joue de porc fumée)  au poivre, un peu moins répandue en nos contrées : les romains traditionalistes interdisent formellement la pancetta, c'est vous qui voyez !
Il vous faudra aussi du vin blanc sec pour assouplir les lardons, et, bien évidemment, une ou deux boîtes de tomates pelées : la saison de la tomate est derrière nous, le fruit en conserve aura plus de goût que les tomates insipides que l'on trouve sur les étals actuellement. Enfin, ne lésinez pas sur le poivre du moulin.
Nota bene on peut préparer cette recette sans tomates ; elle devient alors "gricia" ou "Amatriciana bianca".
C'est dimanche, je paresse... voici donc la recette (facile et rapide d'exécution) grâce à cette vidéo musicale (la langue italienne !) en 2 versions (gricia, avec des rigatoni, et Amatriciana rossa, avec des spaghetti) : clic


Air vicié


Quand les hommes vivront d'amour


samedi 24 octobre 2015

Confortable


Joue avec Gay Cultes

Qui est-ce ?
Dans quel film ?

Note du dimanche 25 octobre :  deux commentateurs ont trouvé la bonne réponse. Réfléchissez encore un peu, puis, en désespoir de cause, allez-y voir.

On peut toujours se dire...

que
ça commence
comme ça et que
ça finit par des caresses.

Cadeau : bel et bon duo



Gert van Hoef (orgue) et Diederik Blankesteijn (piano) : "tubes" imparables pour le plaisir de jouer ensemble.
(Merci à Eric, contributeur émérite)

Une semaine d'images mouvantes avec du son

Huit jours de congés dans un Paris tout gris au bord des larmes. J'en ai profité pour poser un regard sur une télévision où les bonheurs se font rares, malgré la pléthore de chaînes dans lesquelles brillent, cependant, quelques pépites. Il y eut aussi ce DVD que je n'avais eu le temps d'insérer dans un lecteur heureux de reprendre du service.
Impressions fugitives :

Acteur de charme

 

Nicolas Maury, acteur lunaire trentenaire incarne Hervé, le rôle gay de la série française de France 2 10 pour cent  initiée par Dominique Besnehard et supervisée par Cédric Klapisch. L'acteur en a fait un personnage attachant, un garçon sensible (!) qu'il interprète avec sobriété et humour. Ce comédien d'apparence fragile a déjà un beau palmarès à son actif, passant avec bonheur du théâtre au cinéma où il a travaillé notamment avec Patrice Chéreau (Ceux qui m'aiment prendront le train), et a décroché une nomination aux César 2012 pour Let my people go de Mikael Buch. En 2013, sa prestation au Théâtre Gérard Philipe de Saint Denis dans Le triomphe de l'amour de Marivaux a été saluée par la critique.
La série 10 pour cent, qui connaît un succès mérité, offre également un rôle très intéressant à Camille Cottin en lesbienne d'apparence dévorante qui cache un cœur d'artichaut.
De jolis moments de télévision, mais inégaux : si l'épisode avec Audrey Fleurot fut peu convaincant, celui mettant en scène une pseudo rivalité entre Line Renaud et Françoise Fabian fut réjouissant.
À suivre.

Pervers narcissique


Satan est dans la place
Revu (Blu ray) The Servant  de Joseph Losey, qui a bénéficié d'une restauration remarquable en haute définition par Studio Canal.
Dirk Bogarde y est diaboliquement impérial, qui incarne Barret, valet manipulateur qui fait de Tony (James Fox) sa "chose", si bien qu'on se demande qui est le "servant" de l'autre. C'est pervers à souhait, plus qu'ambigu : la relation entre les deux hommes relève pour le moins d'une passion dans un sens quasi christique.
Dans ce cas, l'expression "chef d’œuvre" n'est pas exagérée. Indispensable.




Cucurbitacée

 

Aaaah, Freddie Fox !
Dans la famille Fox, voici Freddie, 26 ans, fils d'Edward et digne descendant du James ci-dessus.
On l'admire, sous toutes ses coutures, dans la série britannique très très gay Cucumber (concombre !) dont la chaîne Ciné+Club a offert l'autre soir-nuit tous les épisodes. La première apparition de Freddie (son prénom, aussi, dans la série) est trompeuse : le personnage est un minet trop beau, fou de son corps, qui passe allègrement du lit des filles à celui des garçons, pour lesquels il a toutefois une préférence.
Au fil des épisodes, on le découvre en souffrance, ayant à régler quelques problèmes avec son passé familial, conscient des aléas d'une existence quelque peu désordonnée.
Les britanniques excellent dans le genre, qui nous ont donné, ces dernières années, des sagas-homo de très bonne facture (l'original de Queer as folk dû au même concepteur, ou, dans une moindre mesure Skins).
Cucumber ne faillit pas, premier versant d'un triptyque, avant Banana et Tofu, les termes faisant référence aux trois types... d'érection masculine.
Henry (Vincent Franklin)
 Cucumber nous plonge dans l'existence d'Henry, quadragénaire insatisfait joué par l'excellent Vincent Franklin, en couple avec le "black" Lance qui sera au centre d'une tragédie tracée avec le recul, voire l'humour, qui sied en Albion. La relation entre Freddie et Henry est très finement observée, qui se transforme peu à peu en réelle amitié.


À défaut de voir un jour Cucumber sur France 2 (je délire !), on espère qu'un distributeur offrira ce bijou sur le support adéquat.
En attendant, Ciné+Club rediffuse le 1er épisode (suivi du premier opus de Banana) mercredi prochain 28 octobre à 20h45.

En cadeau bonus, admirons Freddie Fox (amoureux, moi ?) :