Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 20 mars 2016

Éloge de la côte de veau

Côte de veau, version normande.


Il faudra acquérir une côte d'un veau fermier élevé sous sa maman ; s'il vient du Limousin (ça fait une trotte !), ce sera parfait.
Vous pourrez la déguster "nature", accompagnée de bonnes pommes de terre coupées en quartiers grossiers, mais pas vulgaires.

Dans un peu d'huile d'arachide, vous aurez fait fondre une bonne grosse noix de beurre ; vous y déposerez votre côte de veau quand le beurre, ce coquin, ce vaniteux, commencera à se faire mousser.
Vous saisirez (oh oui !) la viande à feu vif, 4 minutes de chaque côté (vous salerez au moment de retourner la bête, qui adore ça), puis 1 petite minute à feu doux.
Ensuite, vous réserverez un instant sur un coin du fourneau pour que les chairs s'assouplissent (ben oui).

Vous pouvez choisir la version normande : quand votre viande se repose doucement non loin du feu, vous faites revenir des champignons puis vous ajoutez de la crème liquide : quand votre crème est à consistance vous remettez un instant votre côte en l'arrosant de votre sauce, mais brièvement

Dans les deux cas, c'est tout bonnement succulent.
Bon appétit.

À déguster avec le sourire, c'est un minimum.

3 commentaires:

joseph a dit…

une recette mentionnait également un peu de Calvados flambé pour embaumer davantage cette viande goûteuse surtout le long de l'os, miam, comme vous dites ..bon dimanche!

Silvano a dit…

Oui, il y a des variantes, calva, cidre...

Kigou a dit…

Et un bon Pauillac aussi