Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


dimanche 29 mai 2016

Nous nous sommes tant aimés

Ryan James Caruthers

Mémoire

 

Mai 2016 : à Béziers, les nouveaux corbeaux ; à Verdun, les colombes de la paix.
À bas le nationalisme fauteur de guerres !
Vive l'Europe unie !


Planche-contact

Vlad, par Vic Bakin
Bon dimanche !

Cadeau : Joseph par Alfred, ce n'est pas rien


Rien de tel pour entrer doucement dans un dimanche ensoleillé (mais pas partout !).

Ça râpe et c'est bon


J'en possède une version moderne en plastique rouge "design", sans doute moins solide ; le concept était fort ingénieux. Il était intelligent de l'actualiser.

samedi 28 mai 2016

La marque du maillot

En fin de compte,
je ne déteste pas ce halo qui met en valeur la partie la plus charnue d'un individu.
A contrario, en cas de port d'un maillot long, c'est rédhibitoire.



Sergey, photos Vic Bakin

Quelle ville !

Palazzo Torlonia, via Bocca di Leone, Rome - Daniele Piccioni

jeudi 26 mai 2016

O tempora o mores !


Mais que fait donc le personnage de droite, vous demandez-vous ?
Il se livre à un très ancien rituel qui n'a plus cours aujourd'hui : on appelait ça le "rasage".
L'opération consistait à ôter les poils, drus, qui couvrent le visage, et, si on les laisse pousser, lui donne un aspect prétendument viril et, le plus souvent, quelques années de plus.
On se servait pour cela d'appareils de différentes sortes appelés rasoirs. Il en existait des mécaniques, ou des électriques pour les plus pressés.
Aujourd'hui, au hasard de nos rues, de même qu'il n'y a pas si longtemps je m'amusais à compter les personnes n'ayant pas de téléphone mobile collé à l'oreille en simili-prothèse, le nouveau jeu consiste à dénombrer les "sans-barbe". Et bien, croyez-moi, il m'est arrivé de faire un long parcours dans les rues de la capitale sans en rencontrer !

Un "coupe-chou"
Un rasoir mécanique à 5 lames
Un rasoir électrique

C'est la saison idéale...


pour papillonner.

Nathalie et Xavier sont à la télé


La télévision peut, parfois, c'est rare, offrir des moments de grâce.
Certes, ces émissions clinquantes, où le public soigneusement recruté applaudit à tout et à n'importe quoi, accueille systématiquement les invités par une ovation-debout (de la minette beuglante à un Prix Nobel), donnent, la plupart du temps, l'envie d'éteindre son téléviseur ou d'aller voir sur Arte ou une chaîne d'Histoire de quoi colmater les nuits d'insomnie.
Et puis - cela tient à la personnalité des protagonistes - on peut miraculeusement tomber sur une pépite, comme cet entretien, plus ou moins bien mené, où les deux invités, Nathalie Baye et Xavier Dolan, relèvent le niveau jusqu'au maximum du possible en pareil cas.
Il n'est pas surprenant que les interventions du sieur Dolan aient le don de subjuguer une équipe pourtant rompue depuis longtemps à l'exercice.

Pas faux


lundi 23 mai 2016

De do à do


Do Ré Mi ?
Je veux jouer toute la gamme.

L'insolent

Il
vaut
bien
un
"fouloulou !",
celui-là.

Vert-de-gris

Werner a ôté lentement, méthodiquement, son uniforme, qu'il a rangé minutieusement : la casquette sur la table bancale et vermoulue, la veste et la chemise sur des cintres, le pantalon, soigneusement plié, sur une chaise devenue valet-de-nuit. Il s'est dirigé lentement vers le lit, en maillot-de-corps et caleçon blanc - le seul rayon de lumière qu'il peut se permettre - et s'est prestement glissé dans les draps, me humant comme un chiot, à reniflements brefs où perçait l'excitation. Souffle court, au bord du râle, déjà, tant cette envie d'un homme devait le tarauder depuis longtemps ; ou depuis toujours, peut-être.
J'ai achevé de le dépouiller de ce qui subsistait en lui d'ennemi, ce maillot de couleur militaire, la chaîne et la plaque gravée de son matricule. Le caleçon enfin, pour le mettre à mon diapason, moi qui, sans façons, me suis entièrement dévêtu pour me mettre au lit. Werner, à présent, m'enlace vigoureusement, pétrit presque violemment mon dos, puis, encore plus fort, mes fesses où l'attend la délivrance. Dans peu de temps, il enculera un communiste. Je le tuerai. Après.
(c) Silvano-Gay Cultes 2016 

"Juste la fin du monde", de Xavier Dolan : vivement septembre !


Cannes : et un Grand Prix du Jury pour Xavier Dolan ! 

Beau palmarès qui récompense le grand ancien Ken Loach (Palme d'Or) et le jeune Québecois de 27 ans.

Vincent Cassel (à son meilleur, dit-on), Marion Cotillard, Gaspard Ulliel (aaaaaaaaaaaah, Gaspard !), Nathalie Baye, Léa Seydoux... quelle distribution !
Il faudra attendre septembre pour savourer le nouveau film du jeune cinéaste surdoué.
Le voir et l'entendre à la télé samedi dernier interviewé par les animateurs, subjugués, de l'émission de Laurent Ruquier, fut un plaisir que ce genre de divertissement nous offre rarement. Nathalie Baye, à ses côtés, était lumineuse.
On peut revoir la séquence en "replay", pas en Ripley.

À part ça : 
les commentaires-dépotoirs des critiques du Café du Commerce sur les sites (Allo Ciné, par exemple) sont à fuir absolument, vous le savez sans doute. Ainsi, j'ai pu lire à l'instant que Julieta, le dernier film d'Almodovar, était "un téléfilm du samedi soir pour France 3". Il faut fuir toute cette crétinerie, donc, car donner des coups-de-pieds au cul virtuels, ce doit être épuisant.

La culture n'a pas d'âge




 "Je préfère la folie des passions à la sagesse de l'indifférence."
 - Anatole France cité par Xavier Dolan, hier, sur la scène du Palais des Festivals. - 
 
 

samedi 21 mai 2016

Animal, on est bien


L'hommage aux deux Frida


Cet hommage à Frida Kahlo a fait le tour de la blogosphère.
Je l'avais moi-même publié il y a quelques mois.
Ou quelques années, je ne sais plus.
La recherche par image de gougueule ne m'a pas permis de déterminer le nom des modèles, pas plus que celui du photographe.

Bon comme du Beaupain

Vive le Premier Ministre...


du Canada !


 



C’est un honneur pour moi de recevoir le prix Laurent-McCutcheon qui souligne l’engagement contre l’homophobie et la transphobie. Nous pouvons — et nous devons — en faire davantage pour la communauté LGBTQ2 et pour faire du Canada un pays plus tolérant et plus ouvert.
Justin Trudeau

Lecture = évasion

Barrage de livres - Jacek Yerka