Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


lundi 26 juin 2017

Peindre et faire l'amour

Le peintre Einor Bagner et son modèle, 1910
Comme le dit mon accordeur de piano,
il faut savoir se mettre au diapason.

2 commentaires:

Petrus a dit…

C'est vrai que l'érotisme est intrinsèque à la situation. J'ai connu cela, des deux côtés du chevalet, et ça s'est plus d'une fois bien terminé.
Après, peindre ou dessiner un être aimé est très difficile, car l'on voit surtout la personne et moins l'œuvre. Mais c'est mieux qu'une photo, parce que la main s'est appliquée – un temps plus ou moins long – sur le corps adorable, reconstitué avec fougue ou timidité. C'est un acte sensuel, ressenti par les deux. Une expérience !

Ludovic a dit…

Faut-il compatir à l'indigence de ce rapin qui n'avait même pas de quoi se vêtir ou s'en réjouir avec concupiscence ? (Le terme peut, il est vrai, prêter à équivoque!)