Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 30 septembre 2017

Allégorie ?


Comme hier, on peut esquisser une moue devant la naïveté de la mise en image.
Certes, mais là encore, quel ange fouloulesque !

Elias, mon ange "fouloulou" de la semaine (6)


Kari Jaroszynska


Une excellente initiative

À Turin, j'ai remarqué que de nombreux Italiens avaient retrouvé l'usage du rasoir.
Quand on n'a rien à cacher, c'est bien.
Par contre, les tatouages (souvent improbables, pour être gentil) sont de rigueur.
Ce sera plus difficile à effacer qu'un système pileux pas toujours bien venu.

Pas besoin de mots

vendredi 29 septembre 2017

Au plus haut des cieux

Sean Yeary par Tom Cullis

Certes, l'inspiration, la mise  en scène, la pose même, sont un peu "si j'étais une fille, je serais exposée dans le salon de D.Trump", mais le gars, là, hein, quand même...

Elias, mon ange "fouloulou" de la semaine (5)

Kari Jaroszynska.

Nu à l'aéroport



Il est vrai que les contrôles de sécurité dans les aéroports (ici à St Pétersbourg, Russie) peuvent agacer.
Ce jeune homme trouve une manière originale de protester contre des fonctionnaires sans doute un peu trop tatillons.

jeudi 28 septembre 2017

Elias, mon ange "fouloulou" de la semaine (4)

Kari Jaroszynska.

Claire, à l'ombre des garçons en fleur

Claire Milbrath est une artiste québécoise vivant et œuvrant à Montréal qui semble apprécier les garçons sensibles.
Comme j'ai pu le constater dans les commentaires qui fleurissent ça et là sur les sites de vente en ligne de Tombe, Victor !, la gent féminine, dans son ensemble, sait regarder les garçons entre eux avec tendresse et émotion.



mercredi 27 septembre 2017

Mers



Elias, mon ange "fouloulou" de la semaine (3)

Kari Jaroszynska.

Genova/Gênes 1953

Henri Cartier-Bresson

Indispensable

Les récits intimes d’une centaine de témoins (simples soldats, civils ou dirigeants) se mêlent à un formidable gisement d’archives inédites (films amateurs et enregistrements sonores secrets) qui nous entraînent au cœur de ce conflit qui a façonné la fin du XXe siècle…


Il est sans doute encore temps, si vous avez manqué la série documentaire de Ken Burns et Lynn Novick de la voir en révision sur Arte+7 (voir ici : cliquer). Ce serait 468 minutes à trouver ! La chaîne franco-allemande a eu la bonne idée de sortir un coffret permettant de l'apprécier à un meilleur rythme.
C'est une formidable somme de documents d'archives, dont beaucoup sont inédites, d'entretiens avec des "acteurs" de cet incroyable conflit, qui demeure un tache indélébile sur l'histoire du vingtième siècle.
On en sort abasourdi de l'impéritie et du cynisme, des présidents américains successifs, de Kennedy (l'icône !) à Nixon, incapables de comprendre que cette guerre dégueulasse était perdue d'avance. On est pétrifié devant les atrocités commises par les deux camps, de découvrir (pour certains), par exemple  (on remonte à l'immédiat après-seconde guerre mondiale) que les Français furent les premiers à utiliser ce napalm qui fut l'un des "ingrédients" de l'assassinat de masse de femmes et d'enfants innocents.
La série ne néglige aucun aspect du conflit, de l'envoi à la boucherie des minorités (afro-américains, classes défavorisées) pendant que les nantis disposant de réseaux y échappèrent (dont deux récents présidents) à la sinistre duplicité des dirigeants du Sud-Viêtnam, corrompus et liberticides.
Difficile de résumer cet extraordinaire document qui fait honneur à ses auteurs. Indispensable.

Un bon article de Télérama intitulé “Vietnam” sur Arte : le documentaire qui pourrait réconcilier les Etats-Unis : clic
Un court entretien avec les auteurs, sur Match : clic

Heureux corridor


lundi 25 septembre 2017

Questionnements

Rotimi Fani-Kayode :
Techniques of Ecstasy No. 4, 1987.

La belle photo  de Fani-Kayode (1955-1989) laisse perplexe : après ou avant l'amour ?
Ou bien est-ce simplement une manière confortable de s'asseoir ?

Elias, mon ange "fouloulou" de la semaine (1)

Kari Jaroszynska.

Opération "Tombe, Victor !"


Demain, 26 septembre, relance d'envergure de mon roman Tombe, Victor ! sur la principale plate-forme de vente en ligne, celle qui commence par un A et finit par un n.
Une jolie vidéo a été réalisée pour l'occasion sur une musique de Ryuchi Sakamoto que j'ai choisie personnellement, le reste ayant été laissé à l'initiative de mon "agent".
Le livre est également en vente directement chez l'éditeur (voir le bandeau, en haut de cette page) et, à Paris, aux "Mots à la bouche".
Le recours à A....n pallie le manque de distribution en librairies, notamment en régions, où, cependant, vos libraires peuvent le commander.

"à graver"

Vu dans l'excellent Bescherelle ta mère.

dimanche 24 septembre 2017

Ah la la, quelle soirée !

Hier soir, j'ai joué au Monopoly avec mes amis.
(Photo de Matt Lambert déjà diffusée, mais quand on aime...)

Dernières images de l'été



Pedro Pedreira

Yann Faucher

Vincent MacKenzie
Bon
dimanche !

Doux cadeau

Art de vivre


On pourra aussi
verser une rasade
de bonne huile d'olive
dans une petite assiette,
y tremper son pain, et
picorer alternativement,
des petits cubes de mortadelle
et de "parmigiano reggiano",
comme on le fait à Bologne et alentours.
C'est divin, croyez-moi !

samedi 23 septembre 2017

Ange dévoilé

de Bruce Weber

Lettre ouverte

Esteban,
je n'ai aucune appétence pour les automobiles, et encore moins pour celles qui font vroum vroum en tournant en rond très très vite sur le bitume. En fait, non seulement je n'aime pas ça, mais je déteste ça, surtout depuis qu'un membre de ma famille m'a dit que le bruit du moteur d'une formule 1, à laquelle je préfère amplement la formule entrée-plat ou plat-dessert de mon restaurant de quartier, était "de la musique", ce que j'ai ressenti comme une insulte à ma musicale sensibilité.
Mais, Esteban Ocon, pilote d'engin tonitruant, depuis que j'ai t'ai vu à la télé(sans)vision, je ne dors plus, mon palpitant battant la chamade comme le moteur à pistons de ton bolide.
Si tu lis Gay Cultes, ce dont je ne doute pas un instant, envoie un mail avec une photo de toi débarrassé de cette combinaison qui, disons-le en confidence, te boudine quelque peu.
À bientôt mon amour,
Silvano


Et bien oui, ça ne se commande pas !

cette combinaison (...) qui te boudine quelque peu.

Piano fou

The piano - Collette

Vers l'infini


vendredi 22 septembre 2017

Fesses du soir, bonsoir

C'est bien sûr par pudeur qu'on garde la casquette.

Chaleurs


Dilemme : certes, en l'occurrence, le spectacle est plaisant.
Mais saurait-on, pendant les vagues de chaleur, encourager ce genre de comportement ?
Sauf à sélectionner les délinquants ?

Aimer l'automne


Je rencontre peu d'humains qui aiment l'automne.
Par les temps qui courent si vite les hommes n'ont que l'été à la bouche, de soleil ardent, de peaux violentées par les u.v. en cauchemars de dermatologues, de remugles de monoï, de terres étrangères foulées sans un regard pour l'indigène, de vins rosés sans âme, de promiscuités pas toujours très saines...
L'obsession du soleil entretenue par la publicité polluante des lucarnes sans vision est telle que nos tribus civilisées voudraient programmer climats et saisons.
Je ne nie pas, loin de là, les bienfaits de la lumière naturelle, essentielle pour les êtres vivants et les plantes, bénéfique pour nos métabolismes stressés.
Elle régnait hier matin sur Paris dans l'une de ces fraîcheurs qui incitent à la promenade, qu'on trouve le temps de faire car il faut toujours trouver du temps pour tout.
Il faut, ne serait-ce qu'une petite heure, marcher le nez au vent, regarder la couleur du temps, feuilles roussies avant la chute, rosée persistante sur les fleurs des jardins publics juste à côté, à deux pas, que le citadin côtoie sans jamais y pénétrer.

L'automne si souvent dénaturée (ah, "l'automne de la vie" !), c'est aussi la saison de la bonne chère, des champignons en fricassées, des gibiers, du lièvre à la royale qu'on ira déguster là-bas, dans un vieux Paris immuable, avec un ami hédoniste, artiste, jouisseur de la vie, taciturne parfois, qu'un bon vin rend aimable à l'extrême.
L'avantage de cette grisaille parisienne - bien moindre que ce que certains dénoncent - c'est que lui succèdent des jours comme celui-ci qui effacent l'humeur maussade de la veille, cette petite colère d'être éloigné d'êtres chers, aggravée par le sevrage tabagique, cette lutte dont on sait les effets salvateurs.
Et s'il pleut demain, on allumera grand les lumières, on fera résonner dans la maison de la musique salvatrice, du Brahms, tiens, en bel automne serein ; on sera excessivement sensible, on aura envie de pleurer peut-être, on sera vivant.


mercredi 20 septembre 2017

L'ange endormi


Préparatifs


Petit jeu



À quel film célèbre pensez-vous ?

Note du 21 septembre :
Il s'agit, bien sûr, de Barry Lyndon, de Stanley Kubrick (1975), chef d’œuvre absolu où l'on entend également la Sarabande de Handel et, très brièvement, entre la première et la seconde partie, l'Impromptu n° 1 pour piano de Schubert.