(01/06)
Il y a ici de la pureté jusque dans le dévoilement de l'intime.
mardi 31 mai 2016
lundi 30 mai 2016
Au petit trot
dimanche 29 mai 2016
Mémoire
Cadeau : Joseph par Alfred, ce n'est pas rien
Rien de tel pour entrer doucement dans un dimanche ensoleillé (mais pas partout !).
Ça râpe et c'est bon
J'en possède une version moderne en plastique rouge "design", sans doute moins solide ; le concept était fort ingénieux. Il était intelligent de l'actualiser.
samedi 28 mai 2016
La marque du maillot
En fin de compte,
je ne déteste pas ce halo qui met en valeur la partie la plus charnue d'un individu.
A contrario, en cas de port d'un maillot long, c'est rédhibitoire.
je ne déteste pas ce halo qui met en valeur la partie la plus charnue d'un individu.
A contrario, en cas de port d'un maillot long, c'est rédhibitoire.
vendredi 27 mai 2016
Beijing | Pékin dans l'œil
Le photographe Pierre Alivon, dont j'ai souvent publié le travail, est à Pékin pour plusieurs mois.
Il alimente un carnet de séjour quasi quotidien, dont voici une compilation non exhaustive.
jeudi 26 mai 2016
O tempora o mores !
Mais que fait donc le personnage de droite, vous demandez-vous ?
Il se livre à un très ancien rituel qui n'a plus cours aujourd'hui : on appelait ça le "rasage".
L'opération consistait à ôter les poils, drus, qui couvrent le visage, et, si on les laisse pousser, lui donne un aspect prétendument viril et, le plus souvent, quelques années de plus.
On se servait pour cela d'appareils de différentes sortes appelés rasoirs. Il en existait des mécaniques, ou des électriques pour les plus pressés.
Aujourd'hui, au hasard de nos rues, de même qu'il n'y a pas si longtemps je m'amusais à compter les personnes n'ayant pas de téléphone mobile collé à l'oreille en simili-prothèse, le nouveau jeu consiste à dénombrer les "sans-barbe". Et bien, croyez-moi, il m'est arrivé de faire un long parcours dans les rues de la capitale sans en rencontrer !
Un "coupe-chou" |
Un rasoir mécanique à 5 lames |
Un rasoir électrique |
Nathalie et Xavier sont à la télé
La télévision peut, parfois, c'est rare, offrir des moments de grâce.
Certes, ces émissions clinquantes, où le public soigneusement recruté applaudit à tout et à n'importe quoi, accueille systématiquement les invités par une ovation-debout (de la minette beuglante à un Prix Nobel), donnent, la plupart du temps, l'envie d'éteindre son téléviseur ou d'aller voir sur Arte ou une chaîne d'Histoire de quoi colmater les nuits d'insomnie.
Et puis - cela tient à la personnalité des protagonistes - on peut miraculeusement tomber sur une pépite, comme cet entretien, plus ou moins bien mené, où les deux invités, Nathalie Baye et Xavier Dolan, relèvent le niveau jusqu'au maximum du possible en pareil cas.
Il n'est pas surprenant que les interventions du sieur Dolan aient le don de subjuguer une équipe pourtant rompue depuis longtemps à l'exercice.
mercredi 25 mai 2016
Pedro Almodovar est revenu
Après ses décevants Amants passagers qui frisaient la pantalonnade, Almodovar nous offre un film bouleversant, un portrait de femmes saisissant dont je ne peux dire mieux que Celeos, de Véhèmes, qui exprime très bien son sentiment ici : clic
mardi 24 mai 2016
Cadeau : que d'eau !
Interprétation historique.
Idéal en début de journée.
Ou plus tard.
Ou plus tôt.
lundi 23 mai 2016
Vert-de-gris
Werner a ôté lentement, méthodiquement, son uniforme, qu'il a rangé minutieusement : la casquette sur la table bancale et vermoulue, la veste et la chemise sur des cintres, le pantalon, soigneusement plié, sur une chaise devenue valet-de-nuit. Il s'est dirigé lentement vers le lit, en maillot-de-corps et caleçon blanc - le seul rayon de lumière qu'il peut se permettre - et s'est prestement glissé dans les draps, me humant comme un chiot, à reniflements brefs où perçait l'excitation. Souffle court, au bord du râle, déjà, tant cette envie d'un homme devait le tarauder depuis longtemps ; ou depuis toujours, peut-être.
J'ai achevé de le dépouiller de ce qui subsistait en lui d'ennemi, ce maillot de couleur militaire, la chaîne et la plaque gravée de son matricule. Le caleçon enfin, pour le mettre à mon diapason, moi qui, sans façons, me suis entièrement dévêtu pour me mettre au lit. Werner, à présent, m'enlace vigoureusement, pétrit presque violemment mon dos, puis, encore plus fort, mes fesses où l'attend la délivrance. Dans peu de temps, il enculera un communiste. Je le tuerai. Après.
(c) Silvano-Gay Cultes 2016
J'ai achevé de le dépouiller de ce qui subsistait en lui d'ennemi, ce maillot de couleur militaire, la chaîne et la plaque gravée de son matricule. Le caleçon enfin, pour le mettre à mon diapason, moi qui, sans façons, me suis entièrement dévêtu pour me mettre au lit. Werner, à présent, m'enlace vigoureusement, pétrit presque violemment mon dos, puis, encore plus fort, mes fesses où l'attend la délivrance. Dans peu de temps, il enculera un communiste. Je le tuerai. Après.
(c) Silvano-Gay Cultes 2016
"Juste la fin du monde", de Xavier Dolan : vivement septembre !
Cannes : et un Grand Prix du Jury pour Xavier Dolan !
Beau palmarès qui récompense le grand ancien Ken Loach (Palme d'Or) et le jeune Québecois de 27 ans.Vincent Cassel (à son meilleur, dit-on), Marion Cotillard, Gaspard Ulliel (aaaaaaaaaaaah, Gaspard !), Nathalie Baye, Léa Seydoux... quelle distribution !
Il faudra attendre septembre pour savourer le nouveau film du jeune cinéaste surdoué.
Le voir et l'entendre à la télé samedi dernier interviewé par les animateurs, subjugués, de l'émission de Laurent Ruquier, fut un plaisir que ce genre de divertissement nous offre rarement. Nathalie Baye, à ses côtés, était lumineuse.
On peut revoir la séquence en "replay", pas en Ripley.
À part ça :
les commentaires-dépotoirs des critiques du Café du Commerce sur les sites (Allo Ciné, par exemple) sont à fuir absolument, vous le savez sans doute. Ainsi, j'ai pu lire à l'instant que Julieta, le dernier film d'Almodovar, était "un téléfilm du samedi soir pour France 3". Il faut fuir toute cette crétinerie, donc, car donner des coups-de-pieds au cul virtuels, ce doit être épuisant.
La culture n'a pas d'âge
"Je préfère la folie des passions à la sagesse de l'indifférence."
- Anatole France cité par Xavier Dolan, hier, sur la scène du Palais des Festivals. -
dimanche 22 mai 2016
Homophobie : une arme efficace, l'humour !
Les associations AIDES et Exaequo mènent actuellement une campagne contre l'homophobie.
Non sans humour.
Bien vu !
samedi 21 mai 2016
L'hommage aux deux Frida
Cet hommage à Frida Kahlo a fait le tour de la blogosphère.
Je l'avais moi-même publié il y a quelques mois.
Ou quelques années, je ne sais plus.
La recherche par image de gougueule ne m'a pas permis de déterminer le nom des modèles, pas plus que celui du photographe.
Vive le Premier Ministre...
du Canada !
C’est un honneur pour moi de recevoir le prix Laurent-McCutcheon qui souligne l’engagement contre l’homophobie et la transphobie. Nous pouvons — et nous devons — en faire davantage pour la communauté LGBTQ2 et pour faire du Canada un pays plus tolérant et plus ouvert.
Justin Trudeau