mardi 31 octobre 2023
Triton joufflu
Vous aurez bien évidemment
reconnu le sympathique
William Roepstorff
qui se plaît à partager généreusement
ses plus belles photographies.
lundi 30 octobre 2023
dimanche 29 octobre 2023
samedi 28 octobre 2023
vendredi 27 octobre 2023
Le peintre et ses modèles
Pour sa célèbre toile The Swimming Hole (1885), Thomas Eakins s'inspira des photographies sur plaques de verre qu'il fit de ses jeunes modèles s'ébattant, nus, dans un accueillant trou d'eau (comme dirait Justin) :
jeudi 26 octobre 2023
Retrouvailles
mercredi 25 octobre 2023
Hippolyte Pérès est formidable !
L'émission dans son intégralité (27 minutes), ici : clic
mardi 24 octobre 2023
Piano du matin : un léger sautillement
De la Suite bergamasque de Claude Debussy
on connaît surtout le Clair de lune.
J'ai une tendresse particulière pour ce Passepied
joué avec une tendre agilité par l'admirée Maria João Pires.
Bonne journée !
lundi 23 octobre 2023
dimanche 22 octobre 2023
Fernando Lindez, garçon d'Elite
Cadeau dominical : association de bienfaiteurs
Valse triste de Franz von Vecsey
Le violoncelle de Jean-Guihen Queyras en communion avec le piano d'Alexandre Tharaud
Il est des plaisirs rares : profitez-en !
samedi 21 octobre 2023
Dans le grenier de notre histoire commune
Modèle : Ricky Shamblin |
Le même Ricky |
Nous sommes trop jeunes, vous et moi, pour avoir connu ce genre de publication. Avant que tout ne se débride (parfois trop : je pense au porno accessible aux mineurs sur simple clic), la presse gay, en France, a connu bien des vicissitudes. Ceux qui ont connu l'ère Giscard/Poniatowski, se souviendront sans doute de l'interdiction à l'affichage des revues gays de l'époque, voire de leur prohibition pure et simple.
vendredi 20 octobre 2023
Ohé, ohé, matelot !
Photo de Raymond Voinquel, dans les années 50 |
Raymond Voinquel (1912-1994) fut un photographe de plateau qui travailla avec les plus grands cinéastes de son temps. Il oeuvra également pour le fameux studio Harcourt où il immortalisa les grands acteurs et actrices de l'époque. Parallèlement, il fit de nombreuses photos de nus masculins. On lui doit, entre autres, celle du jeune Jean Marais déjà diffusée ici même. Deux exemples dans mon prochain billet.
jeudi 19 octobre 2023
Dans le doute
mercredi 18 octobre 2023
Le bel Eugen
Ibiza 2006 | Photo Mert Alas |
Petit cadeau |
mardi 17 octobre 2023
Yourcenar : ouvrir les yeux
J'avais publié ce texte en 2015.
On constatera qu'il est toujours actuel.
« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.
Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.
On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.
On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.
On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.
En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.
On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.
Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »