Une jeunesse aisée encore insouciante avant la tragédie. |
Libération consacrait, il y a quelques mois, un portrait du jour à Dominique Sanda, icône cinéma des 70's qui a renoncé au métier il y a 25 ans."Le jardin des Finzi Contini" (adaptation cinématographique du beau roman de Giorgio Bassani) ressortait en salles au cours de l'été 2007 : c'est une sorte de "chant du cygne" du tant aimé Vittorio de Sica qui dépeint ici la montée des intolérances dans l'Italie fasciste, regardant à la loupe, d'une manière toute viscontienne, une famille juive en décadence de la haute bourgeoisie de Ferrare .Le film, que j'ai tant aimé, adolescent, existe maintenant en copie restaurée sur un DVD d'excellente qualité.On le verra sans faute pour retrouver la blondeur cendrée de LA Sanda, la beauté dévastatrice de Fabio Testi et d'Helmut Berger, une fois de plus, évidemment, en pédé ravageur propre à semer le doute dans l'esprit de tout hétéro endurci.Mort en 1974, Vittorio De Sica, l'homme du "Voleur de bicyclette" et du magnifique "Sciuscià", mais aussi acteur élégant et racé dans plus de 150 films, signe ici un film représentatif d'un cinéma italien évanoui, sans génie, se dit-on à la première vision, mais qui laisse une empreinte indélébile dans la mémoire collective.
Ettore Scola a dédié son chef-d'oeuvre "Nous nous sommes tant aimés" à l'élégant De Sica.
Pas pour rien.
Ettore Scola a dédié son chef-d'oeuvre "Nous nous sommes tant aimés" à l'élégant De Sica.
Pas pour rien.
Bonjour, j'ai adoré le livre et tout autant aimé le film.Je l'ai revu au cinéma il y à trois ou quatre ans, je l'avais vu il y à longtemps à la tv, j'étais alors adolescent , je me souviens avoir beaucoup était troublé et notamment par la beauté fulgurente de Fabio Testi.serge
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