Le réalisateur français Jean Delannoy vient de mourir.
Honnête artisan, il réalisa de gros succès commerciaux du cinéma français, dont "Notre dame de Paris" d'après Hugo dont il tira un film honorable auquel on pourra préférer le "Quasimodo" de Dieterle avec l'impressionnant Charles Laughton.
C'est un comble de constater que les américains auront mieux saisi l'esprit du grand Victor que les français !
Delannoy adapta à l'écran le roman scandaleux (à l'époque) de Roger Peyrefitte "Les amitiés particulières" dont il fit un long métrage qui nous parait aujourd'hui sans génie, à la limite de l'ennui.
Gay Cultes lui a déjà consacré un article : clic !
Sans véritable style personnel, en tâcheron appliqué, Delannoy fut un représentant du cinéma français "à l'ancienne" qui lui valut la vindicte des tenants de la "nouvelle vague", Godard et Truffaut en tête, passant du film policier (Maigret tend un piège) au film de "cape et d'épée" (Le Bossu) avec la même conscience professionnelle.
Mais sans génie aucun.
Pour la petite hisoire, en fouillant google, nous avons retrouvé le texte d'une chanson interprétée par Serge Lama dans les années 70 :
Les amitiés particulières |
© Studio 92 – Editions plein soleil
Les amitiés particulières
C'est quand les filles nous font peur
Qu'on n'a pas trouvé la manière
Pour se faire du bien dans le coeur
Il est blond, comme elle sera blonde
Les gosses sont tous efféminés
Ce n'est qu'ensuite et à la longue
Que la différence se fait
Qu'il me lance la première pierre
Celui qui n'a jamais joué
Sous le pupitre en rêvant d'écolières
Sous le pupitre avec un écolier
Les amitiés particulières
C'est quand les filles sont protégées
Par leur famille et des barrières
Qu'on n'ose pas faire sauter
Il est brun, comme elle sera brune
Les gosses ressemblent à des poupées
Ce n'est que quand leurs corps s'allument
Que la différence se fait
Qu'il me lance la première pierre
Celui qui n'a jamais joué
Sous le pupitre en rêvant d'écolières
Sous le pupitre avec un écolier
Les amitiés particulières
C'est quand les femmes nous font pleurer
Et qu'en buvant son vin, sa bière
On redevient un écolier
Il est beau, comme elle était belle
Mais lui, il a besoin de nous
Et à l'instant on se rappelle
Le temps des choux, hiboux, cailloux
Qu'il me lance la première pierre
Celui qui n'a jamais joué
Sous le pupitre en rêvant d'écolières
Sous le pupitre avec un écolier.
Intéressant !
Bonsoir !
RépondreSupprimerJe rêve tellement de voir ce film. J'ai lu le livre plusieurs fois. Chaque fois que je vais à la cinémathèque de montréal, au Québec, je regarde s'il joue. je viens avec plaisir de regarder ton site, un petit peu, je vais approfondir ma visite. À bientôt !
Les tâcherons censurés font bouger la société.
RépondreSupprimerà "anonyme" :
RépondreSupprimerc'est une exception en l'occurrence (interdiction aux moins de 18 ans).
On ne peut dire que Delannoy ait été un grand provocateur, ni un progressiste dans son œuvre cinématographique.
à atalante : le film a été édité en DVD, dans un excellent transfert (chez René Chateau)que vous pouvez sans doute vous procurer sur les sites commerciaux type "amazon".
Au Québec, c,est impossib;e de me le procurer. C'est une autre zone et il faudrait me procurer un autre lecteur. J'y pense depuis longtemps, mais je sais que je vais trop acheter de films, alors...
RépondreSupprimerVotre site me plaît. Il est dans mes cordes. J'ai hâte dele parcourir davantage. je vous invite à explorer le mien. merci. Bonne journée.
Bonjour Atatlante,
RépondreSupprimerPour prendre patience, tu peux aller sur le site : Le petit malicieux. Catégorie film, tu pourras voir une centaine de photos du film.
Roger
Merci ! J'irai, c'est sûr ! Et je vous en redis mot.Vous signé Roger. Comme Roger Peyfritte. C'est drôle !!!
RépondreSupprimernous avons vu ce film récemment. Le réalisateur était un précurseur pour l'époque. Et quelle fin !!! merci pour les parles de Serge Lama !
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