D. Fischer-Dieskau chante Der Wanderer (F.Schubert).
Au piano, Sviatoslav Richter.
C'était en 1978.
mercredi 30 septembre 2009
Homo fléché ?
Saint Sébastien, icône gay !
Il nous faudra revenir sur le film de Paul Humfress & Derek Jarman (1976), bio romancée chargée (?) d'homo-érotisme, entièrement parlée en latin.
En attendant, les peintres...
Il nous faudra revenir sur le film de Paul Humfress & Derek Jarman (1976), bio romancée chargée (?) d'homo-érotisme, entièrement parlée en latin.
En attendant, les peintres...
dimanche 27 septembre 2009
Ivresse
Des extraits de Nuit d'ivresse printanière, réalisé par Lou Ye (Une jeunesse chinoise), sélectionné au Festival de Cannes.
Nankin, de nos jours. Luo Haitao a été engagé par la femme de Wang Ping pour espionner la relation passionnée que celui-ci entretient avec un homme. Mais la situation lui échappe : Luo Haitao et Li Jing, sa petite amie, sont aspirés dans cette relation, submergés par le tourbillon des nuits d'ivresse printanière. Ils sont tous bientôt possédés par une exaltante folie des sens, un mal dangereux qui soumet les coeurs et égare les esprits... Une superbe description de la jalousie et de l'obsession, suffocante, incroyablement érotique. Le désir et l'amour sans limite, par le réalisateur internationalement reconnu de Suzhou River, Purple Butterfly et Une jeunesse chinoise.
Il n'y a pas encore de date de sortie.
Nankin, de nos jours. Luo Haitao a été engagé par la femme de Wang Ping pour espionner la relation passionnée que celui-ci entretient avec un homme. Mais la situation lui échappe : Luo Haitao et Li Jing, sa petite amie, sont aspirés dans cette relation, submergés par le tourbillon des nuits d'ivresse printanière. Ils sont tous bientôt possédés par une exaltante folie des sens, un mal dangereux qui soumet les coeurs et égare les esprits... Une superbe description de la jalousie et de l'obsession, suffocante, incroyablement érotique. Le désir et l'amour sans limite, par le réalisateur internationalement reconnu de Suzhou River, Purple Butterfly et Une jeunesse chinoise.
Il n'y a pas encore de date de sortie.
samedi 26 septembre 2009
vendredi 25 septembre 2009
Les désarrois de l'élève Törless
L'histoire :
Un village à l'époque de la monarchie austro-hongroise. Jeune homme sensible et réservé, Törless devient pensionnaire dans un collège pour fils de la noblesse. Il se lie d'amitié avec Beineberg et Reiting, deux adolescents au caractère tyrannique. A ses heures de sortie, il rend visite à Bozena, une prostituée qui apprécie les jeux pervers.
Un jour, Basini, l'un de ses camarades de classe, dérobe de l'argent appartenant à Beineberg. Découvert, le jeune voleur passe en jugement devant ses camarades. Reiting lui propose alors un curieux marché : leur silence auprès des autorités enseignantes contre sa soumission totale. Basini accepte de devenir leur esclave.
Témoin intéressé par le comportement de cette " victime " consentante, Törless devient, sans s'en rendre compte, complice de ses tortionnaires. Les deux "tyrans" raffinent leurs tortures allant jusqu'à pendre Basini par les pieds devant la classe entière. Lié par sa complicité tacite, Törless est dans l'impossibilité d'intervenir. L'arrivée de professeurs sauve Basini du lynchage. Effrayé par la férocité de ses camarades, Törless choisit de fuir, puis il revient.
Un conseil de professeurs se réunit pour élucider les événements. Beineberg et Reiting parviennent à minimiser leur rôle néfaste tandis que Törless essaie en vain d'expliquer les raisons de sa complicité. Jugé trop vulnérable, il est rendu à sa famille.
(Fiche "Monsieur Cinéma")
C'est en 1966 que sort ce beau film triste adapté du roman de Robert Musil.
A la réalisation, Volker Schlöndorff, qui cueillera une Palme d'Or à Cannes en 79 avec "Le tambour".
Cruauté, perversité adolescente dans un monde en déliquescence, sont la marque d'un film sans concession hanté par l'apparition de l'alors tout jeune Matthieu Carrière qui crève l'écran et suffit à "porter" les film vers les sommets.
Il faut rendre hommage aussi à Marian Seidoski en Basini persécuté et, bien sûr, à l'adaptation signée Herbert Asmodi qui permet à Schlöndorff de recréer l'atmosphère oppressante du roman de Musil.
Le film "lance" donc le beau Matthieu Carrière qui ne cessera de tourner ensuite, en France et surtout en Allemagne où il poursuit sa... carrière (sorry !) (filmographie ici : clic).
Un jour, Basini, l'un de ses camarades de classe, dérobe de l'argent appartenant à Beineberg. Découvert, le jeune voleur passe en jugement devant ses camarades. Reiting lui propose alors un curieux marché : leur silence auprès des autorités enseignantes contre sa soumission totale. Basini accepte de devenir leur esclave.
Témoin intéressé par le comportement de cette " victime " consentante, Törless devient, sans s'en rendre compte, complice de ses tortionnaires. Les deux "tyrans" raffinent leurs tortures allant jusqu'à pendre Basini par les pieds devant la classe entière. Lié par sa complicité tacite, Törless est dans l'impossibilité d'intervenir. L'arrivée de professeurs sauve Basini du lynchage. Effrayé par la férocité de ses camarades, Törless choisit de fuir, puis il revient.
Un conseil de professeurs se réunit pour élucider les événements. Beineberg et Reiting parviennent à minimiser leur rôle néfaste tandis que Törless essaie en vain d'expliquer les raisons de sa complicité. Jugé trop vulnérable, il est rendu à sa famille.
(Fiche "Monsieur Cinéma")
C'est en 1966 que sort ce beau film triste adapté du roman de Robert Musil.
A la réalisation, Volker Schlöndorff, qui cueillera une Palme d'Or à Cannes en 79 avec "Le tambour".
Cruauté, perversité adolescente dans un monde en déliquescence, sont la marque d'un film sans concession hanté par l'apparition de l'alors tout jeune Matthieu Carrière qui crève l'écran et suffit à "porter" les film vers les sommets.
Il faut rendre hommage aussi à Marian Seidoski en Basini persécuté et, bien sûr, à l'adaptation signée Herbert Asmodi qui permet à Schlöndorff de recréer l'atmosphère oppressante du roman de Musil.
Le film "lance" donc le beau Matthieu Carrière qui ne cessera de tourner ensuite, en France et surtout en Allemagne où il poursuit sa... carrière (sorry !) (filmographie ici : clic).
mercredi 23 septembre 2009
dimanche 20 septembre 2009
samedi 19 septembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
Senso, enfin !
On aura droit à la version originale italienne avec sous-titres français.
Senso n'est pas un film "gay", mais contient tous les ingrédients de nature à émerveiller tout être un tantinet sensible.
Et puis, Farley Granger en grand uniforme...
Nota (22 mai 2010): Senso est sorti depuis en Blu-ray dans une très belle présentation.
Le film retrouve toute sa splendeur avec la Haute Définition.
mardi 15 septembre 2009
Inquiétudes à Rome : tous solidaires !
Il va sans dire qu'après avoir fait du "tourisme" dans une ville si chère à notre cœur, Gay Cultes soutient la retraite aux flambeaux (fiaccolata) qui se déroulera à Rome le 24 septembre.
La beauté de la "ville éternelle", son soleil ruisselant, l'animation qui y règne, ne nous ont pas empêché d'y déceler des signes inquiétants :
-Au hasard des rues de cette cité magnifique, des signes inquiétants...-
-Photos Gay Cultes-
Affiche homophobe Via Cavour : "j'ai fait un rêve : les pédés au Colisée, mais avec les lions !"
-Têtu.com-
dimanche 13 septembre 2009
mercredi 9 septembre 2009
Un film monstrueux ("Tu veux la clé, tu veux la clé ? Je vais te la donner la clé !)
Après le rôle de Martin dans "Les damnés" (La caduta degli dei) de Luchino Visconti qui le révéla au public, mis à part les chefs d'œuvre à venir de son mentor, l'acteur Helmut Berger accepta de jouer des personnages plus ou moins proches de celui qui avait fait sa gloire.
Erreur à notre sens, puisque les films où le bel Helmut endosse la panoplie du pervers polymorphe obligatoire ne laisseront pas une trace indélébile dans l'histoire du cinéma : un "Dorian Gray" qui trahit joyeusement l'œuvre d'Oscar Wilde en est hautement symbolique.
Avec "Un beau monstre", "polar" à la Boileau-Narcejac, le réalisateur Sergio Gobbi, passé depuis à l'édition vidéo à grande échelle, exacerbe la perversité dont sait jouer l'acteur autrichien, en faisant un "monstre" évidemment bisexuel qui s'applique à pousser ses épouses au suicide !
Il y a un Aznavour parfait en flic, un Alain Noury en "Dino" qui se tape notre Helmut et sa nana !
Bref, on ratisse large dans un film en mode thriller érotico-sado-homo comme on n'ose plus en faire de nos jours.
Le film se rattrape quelque peu avec la somptueuse Virna Lisi, impériale, qui fait oublier qu'on était venu pour se rincer l'œil de la nudité toujours agréable, à cette époque (!) du Berger d'outre-Rhin (reins ?).
Notre acteur, muse du grand Visconti, reviendra l'an prochain dans un improbable "Initiation" (Blutsfreudschaft) sur le thème "homosexualité et nazisme" (bande annonce ici : clic).
On ne se refait pas.
Helmut Berger, Alain Noury & Virna Lisi
Voir la bande-annonce : clic !
Nota : sauf erreur, c'est le groupe "Wallace Collection" (Daydream) qui interprète les chansons du film !
mardi 8 septembre 2009
lundi 7 septembre 2009
Les garçons dans les vitrines
Vu dans une vitrine du centre de Rome où, le samedi soir, côté Spagna ou Campo de' fiori, la concentration de ragazzi a de quoi vous enivrer.