Rien n'est moins sûr : le musicien russe avait, tout au long de sa vie, dû combattre son penchant pour les jeunes hommes.
Ainsi, torturé par ses inclinations, il crut pouvoir "se guérir" de son homosexualité en épousant l'une de ses anciennes élèves, Antonia Milioukova.
Ce mariage se solda évidemment par un échec et ne fut pas "consommé", la pauvre Madame Tchaïkovski devant finir ses jours dans un asile d'aliénés !
La scène de Music Lovers, le film de Ken Russel où Glenda Jackson offre son sexe en pâture aux déments agglutinés au-dessous d'une grille où elle s'est assise, est encore dans la mémoire de ceux qui eurent la chance de voir cette œuvre totalement déjantée, laquelle, en 1970, ne cachait rien des mœurs de l'illustre musicien, interprété par Richard Chamberlain (tiens, tiens !)...
Richard Chamberlain dans le film de Ken Russel
On aurait même avancé -c'est tellement romantique !- que le musicien se serait suicidé sur injonction d'un tribunal d'honneur constitué d'étudiants ayant découvert sa liaison avec un jeune noble, mineur.
Les historiens n'accordent guère de crédit à cette thèse, tant le créateur russe était un chrétien fervent.
On peut cependant fantasmer à loisir sur cette mort pour le moins surprenante.
Et écouter à n'en plus finir les pages musicales exceptionnelles laissées par le grand homme.
Music Lovers n'est pas sorti en DVD, hélas !
On trouve encore, ça et là sur les sites marchands, une VHS qu'on ne recommandera pas.
Souhaitons qu'un éditeur sorte de l'oubli ce film flamboyant qui mériterait bien une édition en Blu Ray.
Pour se consoler, on se précipitera en salle pour rire et s'émouvoir avec le film "Le Concert" de Radu Mihaileanu : le "Concerto N°1 pour violon et orchestre" en est l'une des stars !
Discographie : elle est pléthorique ; outre les "tubes" (Concerto N°1 pour piano et orch., "Casse noisettes", "Le lac des cygnes", "Symphonie Pathétique", "Roméo et Juliette"...) on découvrira avec plaisir les œuvres pour piano seul, la musique de chambre et les opéras (dont le somptueux "Eugène Onéguine" ou "La dame de pique").
Ici, Evgueni Kissin, alors enfant prodige, joue sous la direction d'Herbert Von Karajan ; pas moins !
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