Synopsis :
Bruno vient de se faire plaquer par sa copine. Derrière une attitude calme et indifférente, il planifie une douce et froide vengeance. Elle continue à le voir de temps en temps mais à quelqu'un de nouveau dans sa vie, Pablo...
Bruno décidera d'appliquer son "plan b" : séduire Pablo !
On aime, certes, défendre un cinéma dit "marginal" et "non-commercial", en marge des sentiers rebattus des blockbusters de l'été.
L'idée de départ de "Plan B" n'est pas si mauvaise, mais vaut-elle de nous infliger près de deux heures d'atermoiements ? : dans le cerveau de ces deux "hétéros" bouillonne le désir d'aller voir de l'autre côté de leur sexualité.
On passe donc tout ce temps à attendre que ce désir, flagrant, vienne enfin trouver forme concrète.
Deux heures d'images "modernes", c'est-à-dire "sales", où l'on ne parvient pas à s'attacher à ces deux personnages en recherche de "moi", n'entrant pas vraiment, physiquement, de surcroît, dans nos goûts, même si, une fois décapé et rasé, Lucas Ferraro (Pablo) a des faux airs de Gael Garcia Bernal.
Pour qui suit, palpitant à coup sûr, notre grande saga de l'été "Louis, garçon facile", c'est pitié de voir ces deux grands garçons emplir leur slip de glaçons pour ne pas succomber à la tentation du mâle (je sais, c'est facile).
On est en droit d'être lassé de ces productions où l'homosexualité est présentée comme "difficile" voire "maudite".
E-pa-nou-i-ssons-nous, que diable !
Ajoutons, pour porter l'estocade, que Manuel Vignau (Bruno), malgré son éternel sourire niais, est excitant comme un joueur de foot à pétasse, et relevons, tout de même, que le sommeil n'a pas eu raison de cette oeuvre pourtant soporifique.
Si vous régliez ça en 1 heure, les gars, ce serait largement suffisant, non ?
Ah ben ça donne envie... Mais je crois que ce film est destiné avant tout aux femmes, notamment celles passionnées par les mangas qui relatent des histoires d'homosexualité masculine.
RépondreSupprimerMais oui, bon sang !
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