Il m'avouait qu'il ne se protégeait jamais, arguant que le latex était un obstacle à son plaisir, ce à quoi je rétorquai que la façon des capotes avait bien évolué depuis l'époque "caoutchouc", et que le préservatif des années 2000 était d'une texture ultra-fine et savait se faire oublier.
Il me renvoyait alors la balle en me disant qu'il était au courant que, dans le milieu gay, les rapports non protégés s'accroissaient de manière exponentielle.
Boulimique du net, il m'arrive en effet d'aboutir, par le truchement des liens (y compris dans les commentaires que je modère sévèrement) sur des sites qui font leur miel d'actes sexuels "sans capote".
Pour mettre un point final, je lui demandai de penser à lui, à son intégrité, à sa santé, et n'obtins qu'une vague promesse de "faire plus attention".
J'en suis encore atterré.
Silvano
Et puis après, de l'autre côté, y'a les tarés dans mon genre qui, se sachant de santé fragile, passent délibérément à côté de coucheries sans lendemain par pure peur de jouer ne serait-ce qu'un peu avec la roulette russe.
RépondreSupprimerD'ailleurs, le préservatif n'est pas du tout un obstacle à mon plaisir. Alors qu'effectivement les partenaires que j'ai pu rencontrer ne le supporte pas. D'où mésentente.
Entre ma santé et mon plaisir, j'ai choisi. Et c'est un choix, paradoxalement, difficile à assumer quand on connait les valeurs de la communauté gay du plaisir à outrance.
Moi, les capotes, je n'arrive pas à me les mettre...
RépondreSupprimer@kynseker :ça vous honore.
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