Difficile de trouver des informations sur Jean-Baptiste Lafarge : ce jeune comédien semble tout frais émoulu d'une école (Florent ?) ou du Conservatoire.
Toujours est-il qu'il est la révélation du film de Thierry Klifa, mélodrame très convenu qui aimerait bien se hisser à la hauteur d'un Almodovar (les chorégraphies exécutées par Géraldine Pailhas directement inspirées de celles de "Parle avec elle" !) ou, mieux, d'un Douglas Sirk.
Le "petit truc" qui se veut "croustillant" du film de Klifa, c'est que Bruno, le jeune serveur-boxeur, est gay, tombant éperdument en amour de Max, le personnage joué par le tatoué Nicolas Duvauchelle auquel, on le sait, certains gays ne sont pas insensibles.
Il y a "la Deneuve", parfaite (c'en est agaçant), Marina Foïs (qui ne parvient jamais à être "sympathique" au cinéma) et une histoire quelque peu abracadabrante qui se déroule en haute société "télé + journalisme + édition + milieux de la danse", c'est à dire en phase avec les préoccupations actuelles du spectateur lambda (!).
On pourra à juste titre s'irriter de la propension de notre cinéma à mettre en scène à longueur de films des nantis (ah "Les petits mouchoirs" !), bobos (choisissez la définition de "bobo" qui vous convient si vous y parvenez !) et autres "happy few" (c'est le titre d'un film qui vous tombe des yeux passées les dix premières minutes !).
Reste donc, pour "Les yeux de sa mère", ceux de ce jeune acteur épatant (et encore "frais") qui, pour notre part, sauve le film de l'ennui.
On ne va pas se priver de vous montrer sa frimousse qui n'est pas sans rappeler celle du Sylvain Jacques de "Ceux qui m'aiment prendront le train" de Patrice Chéreau.
Dans les bras de N. Duvauchelle
Il semblerait que ce soit le fils de Marina Foïs
RépondreSupprimer@McM : comme quoi, on peut propager de tout sur Internet.
RépondreSupprimerMarina a eu son premier enfant en... 2004 !
Merci vous venez de me donner la solution d'un des mots croisés du 20minutes de mercredi : pas max = gay ?
RépondreSupprimerNow that one looks very interesting - thanks for the headsup!
RépondreSupprimerSincèrement, le début du film était plus ou moins bien, Mais de là a traiter mille sujet dans un film de 1h50.
RépondreSupprimerj'ai décroché juste après l'accident de Marina Foïs. la fin devait être là.(j'ai eu même mal aux fesses tellement je m'ennuyais)
en gros tout le monde est beau tout le monde est gentil.
Je pense que cette critique n'a pas comprit que Bruno (jean Baptiste Lafarge) n'est pas gay dans le film. C'est seulement un jeune subjugué par une personnalité adulte un peu manipulatrice. Au mieux il est bi pour moi.
RépondreSupprimerIl est cela dit encore plus mignon vu de prêt et très timide. Il sort d'une école de théâtre à paris.^^
Nicolas Duvauchelle est l'arroseur arrosé. C'est lui qui fait le lien entre tous ces personnages à la dérives dont les univers ne se rencontrent jamais (ou presque).
Malgré l'apparent nombre de thèmes abordés. Le fil directeur est celui de la mère. Nicolas habite dans l'appartement de sa mère décédé qu'il maintient à l'identique tel un mausolé. La danseuse a une relation distendue avec sa mère qui ignore qu'elle a accouché sous X de Bruno. Bruno entre dans une crise identitaire quand il apprend qu'il a été adopté et que sa mère veut entrer en contact avec lui et insiste (intervention de Nicolas Duvauchelle comme "taupe").
Nicolas se retrouve lié à tous ses personnages qu'il vient de trahir. Mais à la fin un message optimiste en ressort. Il est seul, car tous savent qu'il les a dupé, mais va peut-être enfin pouvoir aller de l'avant (ou pas). Le reste des personnages va peut-être former une familles plus unie.