Intrigue cousue de fil blanc, situations grotesques : on pourra s'épargner la dépense d'un ticket de cinéma au prix devenu assez exorbitant pour qu'on s'y prenne à deux fois avant de se précipiter en salle.
Défini comme "vaudeville tragique" par Philippe Djian, auteur du roman original, "Impardonnables" virerait plutôt au loufoque tant l'intrigue emberlificotée et les scènes ridicules sont susceptibles de provoquer un fou-rire chez des spectateurs possédant le sens de l'humour à degré raisonnable.
Seul intérêt du film (à part que oui, on veut bien et encore, Carole Bouquet est "plus belle que jamais" comme nous le serine la promo qui n'a rien d'autre à dire !), l'apparition d'un acteur italien Mauro Conte, venu du théâtre, dont c'est le premier film de cinéma.
On aimera sa gueule de ragazzo pasolinien, et on attendra de voir ce qu'il adviendra de ce comédien prometteur.
Mauro Conte
Dans "Impardonnables" aux côtés d'André Dussolier
Quand on voit la tête qu'il a dans le film et celle sur la photo, on se dit que photoshop fait des miracles ! (à moins que Téchiné lui ait rajouté de l'acné pour faire plus vrai...)
RépondreSupprimerOui, Kynseker, sans doute. Mais cela a-t-il une réelle importance ?
RépondreSupprimerCe garçon sauve un tout petit peu ce film très moyen, non ?