C'est Sal Mineo qui posa pour ce "New Adam" (de Harold Stevenson) exposé au S.R Guggenheim Museum
Destinée tragique que celle de Sal Mineo (1939-1976), acteur adulé de la jeunesse américaine dans les années 50, grâce à sa participation au film de Nicholas Ray "La fureur de vivre" ("Rebel without a cause) dans lequel il joue le rôle de Platon.
De sa carrière, on retiendra aussi le personnage de Dov Landau dans "Exodus" de Preminger et celui de Red Shirt dans "Les Cheyennes" (Cheyenne Autumn), le magnifique western antiraciste de John Ford.
Issu d'une famille d'immigrés siciliens, Sal sera arrêté pour vol à l'âge de 10 ans et choisira l'école d'acteurs pour échapper à la maison de redressement.
De par ses origines, et le milieu dans lequel il évolue, Mineo aura beaucoup de mal à assumer son homosexualité.
On peut supputer sur sa proximité avec James Dean, sachant qu'une scène de baiser unissant les deux jeunes hommes fut coupée au montage de la "Fureur de vivre".
Le temps aidant, avant de connaître une fin de (courte) carrière surtout consacrée aux séries TV, Sal Mineo put mettre en scène et jouer au théâtre la pièce de John Herbert "Fortune and men's eyes" en 1969 avec un jeune acteur du nom de... Don Johnson !
La pièce se déroule pour l'essentiel en prison et dut certainement faire scandale, tant l'homosexualité y tient une place majeure.
Elle fut portée à l'écran en 71 sous le même titre par Harvey Hart ; le film semble invisible à l'heure actuelle.
Rentrant à son domicile, le 12 février 1976, Sal Minéo est assassiné par Lionel Ray, un toxicomane qui, d'après l'enquête, ne savait rien de sa victime.
A l'époque, John Lennon offrit une récompense à qui retrouverait le meurtrier.
Fortune and men's eyes :
Site officiel Sal Mineo : clic
Bonjour,
RépondreSupprimerLe tableau "The new Adam" est une oeuvre (en 9 panneaux) de HARALD STEVENSON, peintre américain de Oklahoma, où il a été peint.
Cette peinture fut exposé pour la première fois dans les années 70 à Paris dans la galerie Iris Clert, dont il était un des "poulain" comme elle avait l'habitude de dire. La tentative d'elle, de l'exposer à l'extérieur de la 1ère étage de la Tour Eiffel, à peine accrochée, échoua. Mais la renommé de Harald était faite.
Merci pour l'information.
RépondreSupprimerJe dois me manifester à nouveau:
RépondreSupprimerTout d'abord:
l'anonyme s'appelle WERALEX;
puis, pardon pour les fautes dans ce pourtant court texte.
Enfin, je ne suis plus très sûr du nombre des panneaux: il se peut bien qu'il y en a dix!
C'est joli, Weralex, comme nom...
RépondreSupprimerLe prénom de Stevenson, qui n'était pas un viking, est Harold.
Il y a bien 9 panneaux.
J'avais raison:
RépondreSupprimerle panneau avec le sexe est en deux parties.
W
Oui, et ça fait du bien d'avoir raison !
RépondreSupprimerMais les exégètes considèrent qu'il y a 9 panneaux, allez donc savoir pourquoi ?
J'ai inséré la composition telle quelle dans un nouveau billet.
Mais je dois passer à autre chose, maintenant.