mercredi 29 février 2012

Dans le rétroviseur



Vado, questa volta ho deciso che vado,
Ma perché non me l'hai detto tu,
di non poterne piu...
Dentro a quel mezzo sorriso un po' spento.
ho scoperto il difetti che hai
Ma come avrei potuto amarti mai? Giuro che...
Vado via, casa tua, piu non c'e

E' meglio se io ti lascio,
adesso che posso, ti lascio
Non son piu quel ragazzo che sai,
ma non avrei ripensamenti mai...
Giuro che... vado via...
casa tua, piu non c'e...

E' meglio se... La la la....
Tremo, sul confine di un mondo sereno,
il mio viaggio finisce con te,
Ma come avrei potuto amare te?

Giuro che... vado via... casa tua piu non c'e.
E' meglio se io ti lascio, adesso che posso
Ti lascio adesso che posso... ti lascio, ti lascio...
Adesso che posso ti lascio.

Guetteur


Je passais mon temps à guetter ton apparition, là-bas, en face, sur ton balcon.
Un soir où, avec un ami, nous regardions dans ta direction, tu daignas sortir de l'appartement, vêtu d'un simple short, tout en arrogante beauté, lumineux.
Un autre garçon, aussi peu vêtu, t'accompagnait.
Vous sembliez avoir une discussion très animée.
Avec l'ami, nous nous livrâmes à ces hypothétiques fantasmes : ton frère ? Ton amant ?
Peu de temps après, vous entriez ; derrière les volets clos, nous vîmes que la lumière de ce que je supposai être ta chambre s'éteignait...


C'est fou...

le nombre de jeunes gens
qui posent près d'une fenêtre, très dévêtus, ou pas vêtus du tout,
pour de chanceux photographes.










A nos risques et périls ?

Et vous, 
comment 
interprétez-vous 
ce
regard ?

Ah, le sport !

Les joueurs de rugby ont (aussi) de jolis supporteurs.
Lors de la rencontre Ecosse-France du dimanche 26 février, celui-ci a fait irruption dans l'arène en tenue d'Adam.
Les policiers ont eu du mal à le maîtriser dans sa course triomphale à travers la pelouse.

J'envie...

le photographe qui croisa sur sa route l'élégant voyageur. 
J'ai déjà inséré cette photo ; pourquoi se priver de se faire plaisir à nouveau ? 


A vélo*, dans Berlin

- Photo Petra Reimann -

* Oui, je sais : beaucoup (trop !) disent "en" vélo. Essayez donc d'entrer dans un vélo... ou réécoutez Joe Dassin.

Comme un rêve ancien

Rome, Piazza del Popolo, février 2012.
Assis au Canova, je sursautai, à la grande surprise de mes convives.
Je leur dis que je photographiais la place, fort animée en ce mardi gras, mais c'est lui que j'immortalisai.
Ce n'était pas possible, ce ne pouvait être lui, surgi de mon passé ?
Et pourtant, mon appareil-photo moderne, numérique -par quel philtre sorcier ?- me le restitua ainsi, telle une vieille photo d'autrefois, issue d'un vieux Leica ou d'un Rolleiflex antédiluvien.
Élégant ragazzo, tu ne sauras jamais à quel point tu lui ressembles. 

- Photo Silvano GC -

A Rome, Museo del Corso, il y a...


actuellement une exposition consacrée aux peintres du Rinascimento (la Renaissance), dont Michelangelo et Raffaelo, mais aussi, et surtout, leurs émules ou disciples.
Dans un coin sombre, "l'enfer" de la collection, quelques dessins sans ambiguïté : à l'instar d'un Leonardo (pas Di Caprio, l'autre), on peut vérifier que d'aucuns s'adonnaient sans vergogne à l'amour des garçons.
J'y découvre notamment un certain Jacopo Caraglio dont j'avoue n'avoir jamais entendu parler auparavant.
Mes lecteurs les plus cultivés en ce domaine éclaireront-ils ma lanterne ?





Jacopo Caraglio : Apollon et Hyacinthe (1527 ?)

Je connaissais, en revanche, et dans le même esprit, cet "Apollo e Cyparissus" de Giulio Romano :

Perplexe, la madame !

En prime, cette "résurrection de Lazare" du Guerchin, moins affriolante, certes, mais j'aime tellement...


Chaîne

J'ai trop de sympathie pour Tambour Major pour ne pas donner suite à son "tag". Voici donc mes réponses à son judicieux questionnaire :
  1. Qu’est-ce qui te démange ? Oh, petit coquin, tu le sais bien !
  2.  Iras-tu voter en 2012 ? Pourquoi ? Oui. Pour nettoyer un peu tout ça.
  3. On mange quoi ce soir ? Buccatini Amatriciana (rossa).
  4. Rat des villes ou rat des champs ? Des villes, mais j'aime bien les garçons de ferme et batifoler dans les champs.
  5. Que serait pour toi un monde sans électronique ? J'aurais du mal, mais j'aime tellement la musique "vivante", les chandeliers, que je saurais m'habituer.
  6. Quel est le parfum de ton gel douche ? Fleur d'oranger (ça me rappelle mon enfance au Maroc).
  7. Dans ton évier, là, maintenant, il y a quoi ? Rien du tout : mon homme de ménage est passé pendant mon absence.
  8. Chèque ou CB ? CB, sauf pour payer mon homme de ménage.
  9. Le dernier morceau de musique que tu as écouté aujourd'hui, c'était ? Un concert en sextuor de Rameau par Christophe Rousset.
  10. Laura Ingalls, c'était quand même une belle connasse, non ? Oh que oui ! Et qui me détourna à tout jamais de l'hétérosexualité.
  11. Le facteur sonne toujours deux fois. Et toi ? Il fut un temps où je pouvais sonner plusieurs fois. Je me suis calmé...
1. Qu'est-ce qui te fait voyager "sur place" ?
2. Sucré ou salé ?
3. Seul, à deux, à plusieurs ?
4. Contemplatif ou actif ?
5. Aimes-tu les fraises des bois, pourquoi, comment ?
6. La gravité, c'est une qualité ou un défaut ?
7. Sais-tu "écouter" ?
8. Aimes-tu la plage ?
9. Les longues marches te font-elles peur ?
10. Qui n'estime pas la vie ne la mérite pas (Leonard de Vinci) : es-tu d'accord ?
11. Hédoniste ou ascète ?

Sont priées de répondre, les victimes suivantes :
another country, karedig, la vie bohème d'un petit garçon, Jeromeuh (en dessins ?), from the avenue.

Rome : en revient-on jamais ?

 Il m'est une douleur en récurrence : quitter Rome.
A l'issue de chaque séjour, une angoisse m'étreint : et si je ne devais jamais y revenir ?
Faut-il, à chaque visite, renouveler le geste qui consiste à jeter une pièce par-dessus l'épaule dans la Fontaine de Trevi ? Une seule fois suffit-elle ?
On ne percera jamais le mystère de cette ville unique au monde où le sacré le dispute au païen, des rites hérités des étrusques aux cérémonies chrétiennes du Vatican, des vestiges d'un passé glorieux sans cesse mis au jour à la multitude d'églises et de chapelles qui jalonnent le parcours quand on a décidé de se perdre, le nez au vent, allant de surprise en surprise, sans cesse émerveillé.
On retourne aussi là où l'on est allé mille fois, pour y découvrir autre chose : ainsi du Moïse de Michelangelo que l'on vénère, œuvre gigantesque unique au monde, laquelle vous offre, à chaque nouvelle visite, des aspects jusque là inconnus.


Pour s'éloigner de la Rome de Jules II, s'encanailler, se faire des frayeurs, se prendre un moment pour Pier Paolo Pasolini, on fait un détour, en regagnant l'hôtel, par la Stazione Termini (la gare principale) ; regards en coin sur le garçon qui semble s'attacher à vos pas, un "ragazzo" typique, noiraud vêtu de blanc (en février !?) ; on suppute (sans jeu de mots, hein ?!) : gigolo ? loubard en quête d'un mauvais coup ?
Non, l'ombre de Pier Paolo rode, trop, encore, dans la foule interlope, et l'on ne succombera pas.
Après cette légère poussée d'adrénaline, on rentre à l'Albergo. Dans le hall, un bel éphèbe brun, déjà repéré au matin accompagnant ses grands-parents, triture son smartphone, absorbé tellement qu'on peut le photographier tranquillement, de loin : la photo sera un peu floue, mais suffira, en témoignage d'une beauté fugitive.

Avant de visiter la mostra Guggenheim au palais des Expositions de la Via Nazionale, j'ai observé d'autres ragazzi, dont l'un, plutôt beau, escalade un pilier pour s'offrir en spectacle à ses camarades.
Un autre, très "pasolinien" (encore !) baille aux corneilles avant même que ses professeurs ne lui aient infligé cette visite obligatoire : on traîne toujours les jeunes des écoles à des expos dont ils ne peuvent encore vraiment profiter.

J'en croiserai, à l'intérieur, un groupe apparemment plus intéressé, issu sans doute d'une école d'art.
Plus motivés, certes, mais beaucoup moins beaux.


...  pour s'offrir en spectacle à ses camarades.

Un autre, très "pasolinien"...



lundi 20 février 2012

Bientôt de retour

Je m'évade : de retour vendredi prochain.
S.

dimanche 19 février 2012

Présidentielle, France

En France, l'affiche d'un candidat (le président sortant) à l'élection présidentielle, sous le slogan "La France forte" donne lieu à une pléthore de détournements, dont certains vraiment très drôles. Un peu d'humour, en cette période difficile, ne peut faire de mal. Notre voisin blogueur "Another Country" a relevé celle-ci, très amusante, ma foi :

Lignes : Tea Time cosy & chic

Hôtel Vendôme - Paris | Michele Bonan, architecte-décorateur à Florence