Est-ce que les œuvres d'art à ciel ouvert accaparaient mon regard ? Mais lors de ce bref séjour, je n'ai croisé que fort peu de silhouettes ou de visages dignes de mon objectif. Ville "de gauche" depuis toujours, cité tolérante où personne ne semble s'offusquer de rencontrer des garçons se tenant par la main, Florence n'a offert à mon regard, pourtant exercé, que beautés architecturales, lumière changeante, vadrouilles épuisantes (ah, tout voir en trois jours, folie !), mais point d'anges en goguette comme ceux que je contemplais, hier soir encore, dans une voiture du métro parisien.
Des familles, des touristes japonais comme partout ailleurs, une multitude de français (beaucoup trop à mon goût, qui aime tant entendre parler l'italien !), car, en France, la période est aux vacances scolaires mais, las, pas de jeunes routards tels ceux que l'on rencontre en juillet, à Rome ou à Venise...
J'aime pourtant ces deux photos "volées" : la première, de ces deux authentiques ragazzi devisant (de football ou de l'Estro Armonico de Vivaldi ?) sur ma piazza préférée, Santa Croce, à l'heure de l'aperitivo généreux (ici, pas de soucoupe de cacahuètes ou de vulgaires chips, non, un buffet abondamment garni où l'on se sert ad libitum !) ; la seconde photographie met en scène un garçon qui passe, affairé, -un indigène sans doute- sans un regard pour la beauté fulgurante du coucher de soleil qui s'annonce au-dessus de l'Arno. En fond, le trop fréquenté Ponte Vecchio : on est beaucoup plus à son aise sur celui de Santa Trinita où je me trouvais à cet instant.
Photos Silvano - GC
les deux en haut ont beaucoup de charme!
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