il n'y a qu'un element à attirer mon attention, meme sans le cadre: ce jeune ange qui dort tout nu, comme il faut pour les vrais anges et pour les Cupidus!
Et bien non, je ne trouve pas que ce soit mieux lorsque c'est recadré. L'original nous montre un corps reposé et tranquille - dans un cadre peut-être un peu lourd - savourant sa solitude. Le recadrage ne montre qu'un corps sans passé. Il est possible qu'un recadrage moins serré raconte une autre histoire.
Mais enfin, @Serge, ne trouvez-vous pas cette "décoration" particulièrement hideuse ? Savez-vous que vous n'auriez pas vu cette image si je ne l'avais rabotée, à l'appui de ma démonstration ? Cela dit, je respecte votre point de vue. Sans cela, je n'aurais pas posé la question. Et l'on sait bien que l'Internet est le paradis pour les "je ne suis pas d'accord", hé, hé, hé...
Le problème du "recadrage" est complexe. D’un côté, je ne suis pas partisan de vouloir effacer tout ce qui nous déplaît (dans un sens très large) car c’est édulcorer, voire amputer, la vérité des choses. D’un autre, l’Homme n’a cessé de modifier son monde pour le rendre plus conforme à ses besoins ou envies. C’est aussi vrai en philosophie ou en art qu’en science ou en industrie.
Pour cette photo, je me rallie totalement à Serge et à la première version. Dans la version recadrée (à l’extrême), on voit un corps, presque informe car ramassé dans un espace trop petit pour respirer, étouffant de sa seule apparence, à laquelle il est réduit. Dans la version plus large, j’y vois immédiatement une histoire, humaine, vivante ; et le que le goût du décors soit ce qu’il est créé un effet de contraste stimulant ma sensibilité émotionnelle.
C’est en tout cas une question très intéressante ! et j’en aurai juste une autre : où trouver cette merveille... de papier peint !?
C'est évident, cadré serré, cela devient un nu banal ; offert dans son décor, c'est un petit ado qui dort chez sa grand mère, dans le sud-ouest, en été, en vacances, dans les années 60 ou 70, il a oublié de se rhabiller après un accès de tendresse, entre lui et lui-même... et je me souviens que je le cherchais à cette époque, je le cherchais partout en vélo et j'avais son âge : enfin, te voilà, mon amour !
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il n'y a qu'un element à attirer mon attention, meme sans le cadre: ce jeune ange qui dort tout nu, comme il faut pour les vrais anges et pour les Cupidus!
RépondreSupprimerEt bien non, je ne trouve pas que ce soit mieux lorsque c'est recadré. L'original nous montre un corps reposé et tranquille - dans un cadre peut-être un peu lourd - savourant sa solitude.
RépondreSupprimerLe recadrage ne montre qu'un corps sans passé. Il est possible qu'un recadrage moins serré raconte une autre histoire.
Mais enfin, @Serge, ne trouvez-vous pas cette "décoration" particulièrement hideuse ?
RépondreSupprimerSavez-vous que vous n'auriez pas vu cette image si je ne l'avais rabotée, à l'appui de ma démonstration ?
Cela dit, je respecte votre point de vue. Sans cela, je n'aurais pas posé la question. Et l'on sait bien que l'Internet est le paradis pour les "je ne suis pas d'accord", hé, hé, hé...
Le problème du "recadrage" est complexe. D’un côté, je ne suis pas partisan de vouloir effacer tout ce qui nous déplaît (dans un sens très large) car c’est édulcorer, voire amputer, la vérité des choses. D’un autre, l’Homme n’a cessé de modifier son monde pour le rendre plus conforme à ses besoins ou envies. C’est aussi vrai en philosophie ou en art qu’en science ou en industrie.
RépondreSupprimerPour cette photo, je me rallie totalement à Serge et à la première version. Dans la version recadrée (à l’extrême), on voit un corps, presque informe car ramassé dans un espace trop petit pour respirer, étouffant de sa seule apparence, à laquelle il est réduit. Dans la version plus large, j’y vois immédiatement une histoire, humaine, vivante ; et le que le goût du décors soit ce qu’il est créé un effet de contraste stimulant ma sensibilité émotionnelle.
C’est en tout cas une question très intéressante ! et j’en aurai juste une autre : où trouver cette merveille... de papier peint !?
"recadrée (à l’extrême)" : oui, Pierre, j'aurais pu élargir un tantinet sur ce très joli couvre-lit.
RépondreSupprimerJe suis content : avec le billet précédent et celui-ci, on s'amuse bien !
C'est évident, cadré serré, cela devient un nu banal ; offert dans son décor, c'est un petit ado qui dort chez sa grand mère, dans le sud-ouest, en été, en vacances, dans les années 60 ou 70, il a oublié de se rhabiller après un accès de tendresse, entre lui et lui-même... et je me souviens que je le cherchais à cette époque, je le cherchais partout en vélo et j'avais son âge : enfin, te voilà, mon amour !
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