mercredi 23 janvier 2013
Cadeau : J.S Bach | Andreas Scholl, alto - Ph. Herreweghe, dir.*
J'écoute souvent ces cantates pour alto, dans cette édition précisément. J'avoue que j'occulte volontiers leur caractère sacré. Je laisse parler mes sens, appréciant la voix de Scholl et ce magnifique prélude brillamment restitué sous la baguette de Philippe Herreweghe, où l'orgue se fait léger, omniprésent malgré tout, mais utilisé de manière moins empesée que dans beaucoup d’œuvres mystiques.
J'aime bien l'avant-propos du contributeur à You Tube : "La voix de l'Esprit Saint ? Selon une tradition théologique allemande que connaissait fort bien Bach, le recours à la voix d'alto symbolisait l'expression même de l'Esprit Saint. Ces trois cantates solistes ne dérogent pas à la règle, même si l'on ne sait toujours pas à qui Bach destinait ces partitions : ni femme, ni castrat, il ne pouvait s'agir que d'un falsettiste ou d'un garçon exceptionnellement habile."
L'Esprit Saint descend-t-il me visiter à l'écoute de ces pages "incroyables" ?
Si ce n'est pas le cas, mon émotion est due à la musique en tant que telle, à cet art admirable de la composition qui fait de Bach le père de toutes les musiques.
Je respecte néanmoins la foi qui l'animait : la religion peut aussi inspirer de belles choses.
* Bach - Cantate BWV 35 pour alto
Andreas Scholl, Alto
Marcel Ponseele, Hautbois
Orgue, Markus Märkl
Clavecin : Frédérick Haas
Collegium Vocale Gent
Philippe Herreweghe, Direction
3 commentaires:
Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !
J'aime énormément, merci !
RépondreSupprimer"Sans Bach, la théologie serait dépourvue d'objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S'il y a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu."
RépondreSupprimer(Emile - Michel Cioran / 1911-1995 / Syllogismes de l'amertume / 1952)
Ah Cioran. Très juste, à mon sens.
RépondreSupprimer