Parce que les propos entendus ces dernières semaines en notre douce France, pays des droits de l'homme et du citoyen, sont inadmissibles, insupportables, indignes d'une société qui se prétend moderne, demain nous défilerons. Que l'on veuille se marier ou non, avoir des enfants ou non, il est de notre devoir de marcher ensemble, demain dimanche 27 janvier, de la place Denfert-Rochereau à la Place de la Bastille où, en d'autres temps, se conquit la liberté.
Demain, ce n'est pas seulement le principe d'égalité que nous défendrons, c'est -encore une fois, hélas ! - le droit d'être différents. Demain, dans notre diversité, montrons-leur que nous sommes forts, que, pour nous la fraternité n'est pas un vain mot.
Disons-leur que nous sommes fiers de ce que nous sommes !
Disons-leur que nous sommes fiers de ce que nous sommes !
Courage et bonne chance. L'article dans Libé, cette semaine, parlant d'un retour en force de l'homophobie et du doublement du nombre d'appels chez des organisations comme SOS Homophobie ou Le Refuge m'a vraiment choqué.
RépondreSupprimerA la rue ! Tous et toutes ! La lutte est loin d'être gagnée.
Ah que j'aimerais venir ! Mais je suis loin, et lundi, cours.
RépondreSupprimeret bah cette fois, je me bouge le c.. et je viendrais fouler le pavé parisien!
RépondreSupprimerMoi aussi, faut-il le préciser.
RépondreSupprimerbon défilé Silvano!
RépondreSupprimerJ'ai reçu un commentaire que j'aurais (peut-être, car c'est tout de même bien au-delà de ce qui nous préoccupe et j'aime bien que l'on n'essaie pas de me faire sortir de mon propos, quelle que soit la "cause") publié s'il était signé d'un prénom. Son rédacteur me lira sans doute : je lui réponds, sans le publier, donc, que oui, je rejoins la cohorte des "bien-pensant" (j'ai bien compris le texte manipulateur) et que, dans la majorité des cas, ce qu'il évoque est une atteinte au pouvoir de discernement d'êtres encore fragiles, en devenir. Il peut y avoir exception à la règle (qui la confirme) et mon interlocuteur a dû, peut-être, faire face à une situation douloureuse. Mais si cette situation est récurrente, il y a problème, et non des moindres. Dans la plupart des cas que j'ai eu à connaître, il y a abus d'autorité, et c'est insupportable. Mon commentateur anonyme pourra comprendre, peut-être, que l'on peut avoir des attitudes viscérales sur certains sujets. Ce n'est pas ici qu'il trouvera soutien. Il a cependant droit à ma compassion.
RépondreSupprimerSilvano
plus généralement, il est un constat regrettable, et ceci au delà de la bien pensance ou de la "pensance" dite petite bourgeoise ou simplement traditionnelle (ce n'est pas déshonorant non plus), le recul des libertés individuelels en France depuis 40 ans, comme si il fallait gommer au fil des décennies sles avancées de 68. Pour ma part je me suis éloigné physiquement d pays, et la triste mentalité qu'est devenu la sienne
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