J'aime beaucoup cette interprétation, sobre, limpide.
Le tempo me va bien : certains pianistes jouent cette pièce à une vitesse excessive,
d'autres en font un andante.
Ici, c'est "tempo giusto".
On se rapprochera avec encore plus de délectation, à mon sens, des interprétations de David Fray (déjà complaisant à cette époque mais en évitant le naufrage de ses publications postérieures), qui nous gratifie d'un beau et large piano, et de celle de Paul Lewis (plus nerveux et moins poseur).
Vous avez raison de signaler que bien des pianistes émérites se sont égarés dans ces pages. Pires ennuie, Kovacevich a un train à prendre, Schiff brouillonne. Quant à Brendel ou Serkin, ils sont fidèles à eux-mêmes.
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On se rapprochera avec encore plus de délectation, à mon sens, des interprétations de David Fray (déjà complaisant à cette époque mais en évitant le naufrage de ses publications postérieures), qui nous gratifie d'un beau et large piano, et de celle de Paul Lewis (plus nerveux et moins poseur).
RépondreSupprimerVous avez raison de signaler que bien des pianistes émérites se sont égarés dans ces pages. Pires ennuie, Kovacevich a un train à prendre, Schiff brouillonne. Quant à Brendel ou Serkin, ils sont fidèles à eux-mêmes.
Antoine (25)
Oui, le piano de David Fray est très "large"...
RépondreSupprimer"Largo", voire.
;-)
Et les impromptus par lupu... Idem... Géant...
RépondreSupprimerJpal