Je le confesse, j'eus, moi aussi, ma période "frivole". Le satin et la
soie me faisaient me pâmer, je dormais dans des draps sombres, l'hiver, quand la peau a retrouvé sa
pâleur ; l'été, draps clairs pour le contraste avec le
hâle. Vogue Homme trainait sur la table basse, où je glanais des idées car je n'avais pas les moyens de m'offrir les vêtements de luxe qui me narguaient dans les pages de papier glacé.
Cette photo m'évoque le satin tant aimé, mais aussi la paire de Church's noires, vernies, que je m'offris avec mes premiers salaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !