D'une exception au climat musical délétère

On se croit revenu de tout,
la musique populaire
se mord la queue depuis
des décennies, pense-t-on.
Et l'on se réfugie dans les
grands classiques.
Pour ne pas
vieillir trop vite,
tout de même,
on tend une oreille
distraite à "ce qui se fait".
On finirait presque par
désespérer et soudain,
merci la vie, arrive un
TALENT
qui vous explose aux sens !




jeudi 30 mai 2013

Ce qui nous bouleverse


Comme je le comprends : 
je peux rester 
toute l'éternité 
à contempler 
la beauté.

Crétine Boutin


C'est bien la voix de Ch. Boutin que l'on entend : joli détournement !

Richard Strauss | Schwarzkopf - Szell



Une "grande dame de la musique" m'avait reçue chez elle, dans les Alpes, pour quelques jours où nous partagions le temps entre séances de travail et conversations de belle tenue. Le papier-peint "liberty" de ma chambre, les petit-déjeuners agrémentés de confitures "maison", les repas du soir "à la fraîche" m'ont laissé un souvenir ému. La musicienne était mariée à un antiquaire dont l'attitude et les manières me donnent à penser, aujourd'hui, que j'avais affaire à un -charmant- couple de convenances.
C'est lui, petit homme replet arborant nœud-papillon et veste de tweed, qui me fit découvrir cette œuvre : la voix d'Elisabeth Schwarzkopf voyageait de l'électrophone jusqu'au jardin pour courir ensuite dans la vallée, se brisant sans doute aux premiers échos des bruits de la grande ville, en contrebas.

Heureuse nouvelle

Ça se fête !







Le mot "choupinet" vient d'entrer dans le dictionnaire.
Félicitations aux membres de cette confrérie qui lisent GC !
J'aurais toutefois préféré le terme "choupinou", plus affectueux.
Nicklas Kingo - Photo Dean Isidro

Ma quête





J'ai fait toutes les gares, j'ai pris tous les avions du monde, j'ai traîné mes yeux hagards dans tous les cafés à la ronde, pour te retrouver.
Multnomah Falls in Oregon - Wasifio

Vos messages




Je reçois de touchants messages de lecteurs (detoizamoi@aol.com) dont ce beau champ de coquelicots envoyé par Pierre, du Vaucluse, en réaction à mes fleurs belges de mardi dernier. Quelquefois des confidences (C., merci !) et des photos personnelles que je ne publie qu'après autorisation de l'expéditeur.
Je me fais un devoir de toujours répondre : donc, n'hésitez pas !
S.

Chopin est vivant



De Frédéric Chopin (Prélude op.28 n° 20 ) à Donna Summer, itinéraire d'une belle suite harmonique. La version française du Could it be magic "créé" par Barry Manilow, dénichée au rayon vintage, due à Alain Chamfort alors en période de transition, a eu l'heur d'intéresser mon oreille par cette seule phrase qui suffit à la sauver : "le manque d'amour nous fait vieillir".



Mais finalement, la pièce originale, brève, simple, douloureuse, disqualifie toutes les adaptations :