J'ai tenté l'Ulysse de James Joyce. Pas moyen d'aller au bout. Bah, je le reprendrai un jour je pense. Gay culte a la même couleur que le ciel parisien today, non ?
@AC : moi aussi ; on imagine bien Pessoa dans un coin... de son verre de vin. Comme autres pensées littéraires, j'ai aussi songé à d'Annunzio (Fiume n'est pas très loin).
Je vois bien Pereira, de Tabucchi, assis dans un coin, seul à une table. Il déguste une omelette aux herbes tout en sirotant une citronnade excessivement sucrée. Il relit son dernier texte, se plaint mentalement de la chaleur estivale qui s'engouffre par la porte d'entrée laissée béante par le garçon de salle, et envisage avec appréhension la longue pente qu'il devra gravir, une fois son déjeuner avalé, pour rejoindre son appartement situé sur les hauteurs de la ville. Il s'éponge le front, hésite à commander une nouvelle citronnade...
Très belle évocation, cher AC (grâce à Silvano)... En plus, avec Tabucchi, vous installez un joli point de vue entre l'Italie et le Portugal, Pessoa et d'Annunzio, la contemplation et l'action.
Trieste, c'est aussi Paul Morand, qui y est enterré auprès de son épouse, Hélène. L'écrivain, amateur de femmes, a écrit de trop belles pages sur des jouvanceaux (Cf: Le pénitent de Séville, Londres...)pour être toujours resté de bois...
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J'ai tenté l'Ulysse de James Joyce. Pas moyen d'aller au bout. Bah, je le reprendrai un jour je pense. Gay culte a la même couleur que le ciel parisien today, non ?
RépondreSupprimerPour l'Ulysse, pas d'inquiétude : pareil pour moi, et sans doute pour beaucoup de lecteurs.
RépondreSupprimerPour le reste, attendons l'embellie.
Ami anche Trieste?
RépondreSupprimerSi, molto !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la dernière photo. Elle me rappelle l'un de les cafés lisboètes préférés.
RépondreSupprimer@AC : moi aussi ; on imagine bien Pessoa dans un coin... de son verre de vin.
RépondreSupprimerComme autres pensées littéraires, j'ai aussi songé à d'Annunzio (Fiume n'est pas très loin).
Je vois bien Pereira, de Tabucchi, assis dans un coin, seul à une table. Il déguste une omelette aux herbes tout en sirotant une citronnade excessivement sucrée. Il relit son dernier texte, se plaint mentalement de la chaleur estivale qui s'engouffre par la porte d'entrée laissée béante par le garçon de salle, et envisage avec appréhension la longue pente qu'il devra gravir, une fois son déjeuner avalé, pour rejoindre son appartement situé sur les hauteurs de la ville. Il s'éponge le front, hésite à commander une nouvelle citronnade...
RépondreSupprimerEt tout cela sur une évocation de Trieste, ville éminemment littéraire, mélancolique, anachronique.
RépondreSupprimerTrès belle évocation, cher AC (grâce à Silvano)... En plus, avec Tabucchi, vous installez un joli point de vue entre l'Italie et le Portugal, Pessoa et d'Annunzio, la contemplation et l'action.
RépondreSupprimerAh mais, Another country n'écrit pas que des bêtises...
RépondreSupprimer(Petite vengeance, ;)
Trieste, c'est aussi Paul Morand, qui y est enterré auprès de son épouse, Hélène. L'écrivain, amateur de femmes, a écrit de trop belles pages sur des jouvanceaux (Cf: Le pénitent de Séville, Londres...)pour être toujours resté de bois...
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