Par votre faute ! (grâce à vous...) j’ai ressorti, ce matin, mon Pétrone en bilingue, et en ai (re)traduit deux chapitres, pour le plaisir. Ce sont les LXXIX et LXXX (79 et 80) où ce pauvre Encolpe (auquel je m’identifie assez) est furibard après s’être rendu compte (au matin d’une grosse cuite) que son meilleur ami (Ascylte), qui partage sa chambre, lui a ravi son bel éphèbe (Giton). « Ainsi, comme je fus réveillé, je tâtai la couche commune, dépouillée de [ce qui faisait sa] joie. » Il va pour chasser l’ami, mais celui-ci propose de faire la paix en se partageant le mutuel objet de leur convoitise. Comme Encolpe s’en offusque, Ascylte propose de laisser le mignon se prononcer entre eux… « Sans discuter, ni même sembler hésiter, il se leva et choisit Ascylte. »
C’est malin : me voilà chagriné de la mésaventure… mais comblé d’y avoir replongé ! car le latin me fait autant d’effet que le plus gracieux (et pervers) des gitons.
Je serais bien incapable, aujourd'hui, de traduire le latin, source de bien des mots (!), pourtant. Mais sa pratique, en des temps éloignés, me fut et m'est encore d'une très grande utilité.
Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !
Une marche utile, qui souligne nos attentes, qui rappelle nos revendications.
RépondreSupprimerJ'ai pensé à un tableau du Caravage...
RépondreSupprimerHeureusement que j'aie vu le tag "humour" !
RépondreSupprimerDrôle de film, mais captivant.
Par votre faute ! (grâce à vous...) j’ai ressorti, ce matin, mon Pétrone en bilingue, et en ai (re)traduit deux chapitres, pour le plaisir. Ce sont les LXXIX et LXXX (79 et 80) où ce pauvre Encolpe (auquel je m’identifie assez) est furibard après s’être rendu compte (au matin d’une grosse cuite) que son meilleur ami (Ascylte), qui partage sa chambre, lui a ravi son bel éphèbe (Giton). « Ainsi, comme je fus réveillé, je tâtai la couche commune, dépouillée de [ce qui faisait sa] joie. » Il va pour chasser l’ami, mais celui-ci propose de faire la paix en se partageant le mutuel objet de leur convoitise. Comme Encolpe s’en offusque, Ascylte propose de laisser le mignon se prononcer entre eux… « Sans discuter, ni même sembler hésiter, il se leva et choisit Ascylte. »
RépondreSupprimerC’est malin : me voilà chagriné de la mésaventure… mais comblé d’y avoir replongé ! car le latin me fait autant d’effet que le plus gracieux (et pervers) des gitons.
Je serais bien incapable, aujourd'hui, de traduire le latin, source de bien des mots (!), pourtant. Mais sa pratique, en des temps éloignés, me fut et m'est encore d'une très grande utilité.
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