dimanche 25 août 2013
L'aimé dans le malheur...
L'aimé dans le malheur me jette
et de blancs cheveux couronne ma tête
avant que de la terre les replis
ne m'eussent enseveli !
Je suis pour mon malheur épris
d'un aimé qui me trahit
me floue et fauche ma vie.
S'il semble sincère et candide,
à l'épreuve, il se révèle perfide.
Ses mots et ses missives
me le révèlent.
Son âme pour moi
d'une passion mortelle
est captive !
Que je le touche ou boive son haleine
je le trouve plus que moi
enclin à la peine !
Abû Nuwâs
3 commentaires:
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Pour rester dans cette merveilleuse veine orientale, voir aussi les superbes poètes persans Omar Khayyâm et Hâfez Shirâzi.
RépondreSupprimerTout à fait, Pierre. Le poème ci-dessus, toutefois, me touche personnellement beaucoup.
RépondreSupprimerA Bagdad, au bord du Tigre, il y a une statue en bronze, dédiée à Abou Nawas. Le sculpteur devait être illettré, il a représenté une jeune fille versant à boire au poète.
RépondreSupprimerRoger