Dans l'Arietta de cette "dernière sonate", après la lente et douloureuse exposition, un étonnant passage où le génie de Bonn s'impose en précurseur. Un siècle d'avance, ce n'est pas rien.
L'enregistrement ci-dessus date de 1964.
Dans son nouveau numéro, la revue Diapason nous offre, dans sa série "les indispensables", un CD des 3 dernières sonates pour piano que l'on peut également se procurer en vinyle si l'on a la chance de posséder le matériel ad-hoc. Excusez du peu : Serkin (la n°30)en 1952, Kempff (n° 31) en 51, et, pour la 32, on retrouve Backhaus en 1937. En cadeau, une interprétation limpide de l'Opus 109 par Horszowski (1977).
Un texte instructif de Gaëtan Naulleau, toujours affûté, accompagne cette galette d'exception, forcément "indispensable".
J'adore quand tu parles musique!
RépondreSupprimer^^
RépondreSupprimerBeethoven avait tout, mio caro Silvano!!!
RépondreSupprimerPour les sonates (piano), je suis un inconditionnel de Brendel...
RépondreSupprimerOui Pierre, sans conteste un monument.
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