C'est une perte immense pour le théâtre, pour le cinéma, pour l'opéra.
En 2008, j'avais publié ceci :
Jean Hugues Anglade fut révélé par "L'homme blessé", ci-dessus et, ci-dessous, avec Vittorio Mezzogiorno.
On ne connait pas, on n'a pas à connaitre, la vie privée de Patrice Chéreau.Mais l'on peut s'empêcher, voyant, au moins, son cinéma, que l'homme porte en lui une sourde blessure, inguérissable.
On pourrait, si elle n'était éminemment respectable car sans doute due à son "vécu", railler cette vision d'une homosexualité toujours maudite, châtiée impitoyablement, condamnée de par sa nature-même.
D'une génération plongée au cœur des années sida, qui a parcouru bien des allées de cimetières, Chéreau, dans son cinéma (qui nous intéresse ici), nous parle finalement toujours de la mort.
La mort est omniprésente dans les trois films qui traitent plus particulièrement de l'homosexualité : "L'homme blessé" (1983), écrit avec Hervé Guibert, "Ceux qui m'aiment prendront le train" (1998) et "Son frère" (2003).
En (grand) homme de théâtre qu'il est, Chéreau vit-il la vraie vie comme une tragédie ?
Toute la filmographie de Patrice Chéreau acteur, réalisateur, scénariste : clic.
2013
Passionnant : Patrice Chéreau en masterclass au Forum des Images avec Pascal Mérigeau, c'était en mars 2013 :
N'oublions pas l' homme blessé, la contribution apportée à Masques (lors du passage du trimestriel au mensuel). Ce volet de son action a peu de place dans les éloges qui se sont additionnés, ce matin.
RépondreSupprimerSi je puis me permettre, si cela a été tourné le jour de la saint Patrice, c'était donc le 17 mars.
RépondreSupprimerBien à vous
Merci Xavier, j'ai rectifié.
RépondreSupprimer...on ne connaît pas et on n'a pas à connaître la vie de ...je trouve cette phrase très délicate, Silvano...jusque dans son rythme...
RépondreSupprimerMarie