J'écris ton nom

La liberté - Manuscrit - Paul Eluard 1942

En attendant 2014...

"Bon bout d'an !"
Expression marseillaise pour accompagner les dernières heures de l'année.

Relativisons

Le billet le plus consulté en 2013 avait pour titre "Jeune homme nu, et, de plus, infiniment sympathique".
Ça calme .
Ou alors, mes visiteurs ont un réel besoin de sympathie.
Marcin Ziółko par Matthew Lenartowicz

Sur son 31

Ce soir, on fait un effort.


Autre suggestion :


Lawrence d’Arabie : et au début, il meurt.

Lawrence-Peter éveilla en moi un trouble non identifié alors.


C’était le cinéma de mon enfance, une grande et belle salle où l’on voyait sur écran géant les films tournés en 70 mm, superproductions chamarrées que l’on projetait en roadshow à l’américaine : les lumières s’éteignaient en diminuendo, puis, sous l’écran, jaillissaient des jets d’eaux éclairés par des spots multicolores pendant l’ouverture ; car il y avait une ouverture musicale, comme à l’Opéra, qui permettait d’entrer doucement dans le rêve en technicolor. Il y avait un entracte, puis, à nouveau la musique et l’on s’emmitouflait à nouveau dans l’irréel.
Le cinéma était alors un spectacle total.
La belle partition de Maurice Jarre, à jamais gravée dans la mémoire des amoureux du 7ème art, déroulait ses harmonies dès le pré-générique. Lui succédait, avec les images cette fois, le ronronnement du moteur de la motocyclette du colonel Lawrence. D’emblée, on entrait dans le drame : la machine sur la petite route de campagne, l’obstacle, l’embardée, la mort. David Lean et son scénariste, Robert Bolt, avaient choisi de commencer ainsi leur narration, par la mort du héros, dont on découvrirait l’épopée par un flashback qui nous transporterait là-bas, dans une Arabie au bord de l’explosion, exsangue, divisée en tribus que Lawrence parviendrait à fédérer pour faire refluer l’envahisseur ottoman.
 Lawrence était beau
 Lawrence était beau, vaillant, et quelque peu torturé de nature. A l’écran, on lui donna les traits de Peter O’Toole, et, plus jamais, Lawrence n’aura d’autre visage. De mes icônes d’adolescent, je garde une infinie tendresse pour Peter O’Toole et pour Audrey Heburn, que William Wyler réunirait plus tard dans une comédie assez moyenne (Comment voler un million de dollars). Au sortir de l’enfance, quand on ne s’est pas encore trouvé, Lawrence-Peter éveilla en moi un trouble non identifié alors.


... l'un de ces deux petits mendiants...
Je me surpris à désirer ardemment entrer dans la peau de l’un de ces deux petits mendiants qui se mettent au service de l’homme blond.
Une scène m’a marqué à jamais, celle où Lawrence et son petit compagnon, en haillons, exténués de leur long périple, entrent, au Caire, dans le mess des officiers sous le regard méprisant des gradés : Lawrence , agrippant la manche du barman, exige deux limonades pour lui et ce « sauvage » que l’on ne saurait accueillir dans ce cercle (We want two large glasses of lemonade !).

Avec le jeune Michel de Carvalho
C’est à ce moment précis, plus qu’ailleurs dans le film, que Lawrence devint mon héros pour toujours et O’Toole avec lui, que l’on ne doit surtout pas réduire à cette seule interprétation. On le revit dans un très honorable « Lord Jim » réalisé par l’excellent Richard Brooks, dans cette comédie de Wyler (voir plus haut) avec ma chère Audrey, dans une comédie musicale improbable (Goodbye, Mr Chips), dans « La nuit des généraux » d’Anatole Litvak où il retrouvait Omar Sharif, en ange dans « La Bible » de John Huston et , pour faire bonne mesure, en pervers Tibère dans le porno-chic « Caligula » de Tinto Brass ( !) puis, plus récemment, en précepteur du « dernier empereur » de Bernardo Bertolucci.
A la fin, Peter O’Toole est mort. Le cinéma permet le plus beau des flashbacks : je serai à nouveau, ce soir, le petit traîne-savates des sables émouvants. Et je boirai un grand verre de limonade en l’honneur de mon cher disparu.
Silvano Mangana
(c) Gay Cultes 2014

Car il y avait une ouverture musicale, comme à l’Opéra, qui permettait d’entrer doucement dans le rêve en technicolor.

Le vrai Thomas Edward Lawrence à Damas
 
Une passion fatale pour les motocyclettes

"Je t’aimais, c’est pourquoi tirant de mes mains ces marées d’hommes,
j’ai tracé en étoiles ma volonté dans le ciel."
(T.E Lawrence)
La photo à Damas et cette citation m'ont été envoyées par Roger B., lecteur fidèle.

Vicissitudes et désappointements


On peut sourire, ou déplorer la cruauté du monde des adultes. 

Et ça, 
c'est
tout à fait
moi :
 

L'émotion du jour : un "looser" ? vraiment ?



A regarder en plein écran avec un son de qualité si possible.

La révélation

"If", de Lindsay Anderson (1968)


J'ai déjà chroniqué ce film ici : cliquetez


Ce jeune homme se nomme Ton Heukel.
Je n'ai pas ses coordonnées.
Du film Summer Storm, de Marco Kreuzpaintner (2005) 

jeudi 26 décembre 2013

Campo dei fiori

Photo Silvano Mangana
Je lui aurais acheté n'importe quoi.
Je suis reparti avec une paire de lunettes que je ne mettrai jamais.

Tous les mêmes



Explication de texte à la vénitienne :




Prononcer à la bruxelloise : "Stromaï"

De la bombe !



Scène serait extraite du film "Weird Science" (Une créature de rêve) de John Hugues (1985)

Cadeau : il est à moi, mon colonel !



Ce n'est pas seulement une jolie manière de souhaiter un Joyeux Noël à un garçon de ma connaissance qui adore Offenbach.
Non, c'est, pour vous tous, un cadeau pétillant comme un Champagne de fête.
Il parait que les notables lyonnais ont poussé des haut-cris en découvrant les décors et les costumes de cette "Vie parisienne" donnée en leur Opéra en 2007 !
Souhaitons que, fermant les yeux, ils auront apprécié la voix et le bagout de Marie Devellereau.
Pour le cancan et les frou-frou, ce sera pour une prochaine re-re-re-re-création "à l'ancienne"...

Joyeux Noël !

Une pensée
pour ceux
qui
sont seuls.