mardi 31 décembre 2013
Relativisons
Le billet le plus consulté en 2013 avait pour titre "Jeune homme nu, et, de plus, infiniment sympathique".
Ça calme .
Ou alors, mes visiteurs ont un réel besoin de sympathie.
Ça calme .
Ou alors, mes visiteurs ont un réel besoin de sympathie.
Lawrence d’Arabie : et au début, il meurt.
Lawrence-Peter éveilla en moi un trouble non identifié alors. |
C’était le cinéma de mon enfance, une grande et belle salle où l’on voyait sur écran géant les films tournés en 70 mm, superproductions chamarrées que l’on projetait en roadshow à l’américaine : les lumières s’éteignaient en diminuendo, puis, sous l’écran, jaillissaient des jets d’eaux éclairés par des spots multicolores pendant l’ouverture ; car il y avait une ouverture musicale, comme à l’Opéra, qui permettait d’entrer doucement dans le rêve en technicolor. Il y avait un entracte, puis, à nouveau la musique et l’on s’emmitouflait à nouveau dans l’irréel.
Le cinéma était alors un spectacle total.
La belle partition de Maurice Jarre, à jamais gravée dans la mémoire des amoureux du 7ème art, déroulait ses harmonies dès le pré-générique. Lui succédait, avec les images cette fois, le ronronnement du moteur de la motocyclette du colonel Lawrence. D’emblée, on entrait dans le drame : la machine sur la petite route de campagne, l’obstacle, l’embardée, la mort. David Lean et son scénariste, Robert Bolt, avaient choisi de commencer ainsi leur narration, par la mort du héros, dont on découvrirait l’épopée par un flashback qui nous transporterait là-bas, dans une Arabie au bord de l’explosion, exsangue, divisée en tribus que Lawrence parviendrait à fédérer pour faire refluer l’envahisseur ottoman.
Lawrence était beau |
... l'un de ces deux petits mendiants... |
Une scène m’a marqué à jamais, celle où Lawrence et son petit compagnon, en haillons, exténués de leur long périple, entrent, au Caire, dans le mess des officiers sous le regard méprisant des gradés : Lawrence , agrippant la manche du barman, exige deux limonades pour lui et ce « sauvage » que l’on ne saurait accueillir dans ce cercle (We want two large glasses of lemonade !).
Avec le jeune Michel de Carvalho |
A la fin, Peter O’Toole est mort. Le cinéma permet le plus beau des flashbacks : je serai à nouveau, ce soir, le petit traîne-savates des sables émouvants. Et je boirai un grand verre de limonade en l’honneur de mon cher disparu.
Silvano Mangana
(c) Gay Cultes 2014
Car il y avait une ouverture musicale, comme à l’Opéra, qui permettait d’entrer doucement dans le rêve en technicolor.
Le vrai Thomas Edward Lawrence à Damas |
"Je t’aimais, c’est pourquoi tirant de mes mains ces marées d’hommes,
j’ai tracé en étoiles ma volonté dans le ciel."
(T.E Lawrence)
La photo à Damas et cette citation m'ont été envoyées par Roger B., lecteur fidèle.
lundi 30 décembre 2013
dimanche 29 décembre 2013
L'émotion du jour : un "looser" ? vraiment ?
A regarder en plein écran avec un son de qualité si possible.
samedi 28 décembre 2013
vendredi 27 décembre 2013
jeudi 26 décembre 2013
Campo dei fiori
mercredi 25 décembre 2013
Cadeau : il est à moi, mon colonel !
Ce n'est pas seulement une jolie manière de souhaiter un Joyeux Noël à un garçon de ma connaissance qui adore Offenbach.
Non, c'est, pour vous tous, un cadeau pétillant comme un Champagne de fête.
Il parait que les notables lyonnais ont poussé des haut-cris en découvrant les décors et les costumes de cette "Vie parisienne" donnée en leur Opéra en 2007 !
Souhaitons que, fermant les yeux, ils auront apprécié la voix et le bagout de Marie Devellereau.
Pour le cancan et les frou-frou, ce sera pour une prochaine re-re-re-re-création "à l'ancienne"...