Appartement parisien, mais ce n'est pas le mien. |
Tout en sirotant cet irish whiskey que j'achète tout spécialement pour lui, le jeune homme-à-femmes qui me plait balaie du regard son environnement immédiat : "C'est drôle, ça fait pas trop appartement de gay, chez toi." La sentence m'émeut et m'amuse. Qu'en est-il de mon univers intime censé refléter ma personnalité ? Pas de statuette d'éphèbe, mais, tout de même, une litho de Cocteau et, ça et là, des reproductions d’œuvres du Caravage (seuls "indices" selon mon hôte), des meubles design très fonctionnels et, côté piano, un coin "baroque" récemment débarrassé de souvenirs toxiques. En fait, objectivement, c'est un appartement très "parisien". De "bobo", pour simplifier, car ce terme, galvaudé à outrance, n'a, finalement plus de signification.
Les reproductions du Caravage, vous mettez la puce à l'oreille du limier...
RépondreSupprimerQuid des "souvenirs toxiques" ?... Est-ce dicible ?
@ac : Vous feriez chou blanc, je pense. Pour la question : non.
RépondreSupprimerça fait pas trop appartement de gay. Tout est dans le "trop"...
RépondreSupprimerBien lu, Karedig.
RépondreSupprimerCaravage, : ça et là, et là, et là, et là, et là ;)
RépondreSupprimerMaxence : galopin !
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