Je traversais, la semaine dernière, le parking d'un supermarché d' une petite ville.
Ce n'est pas une ville qui figurerait sur votre blog. Elle est du nord de la France, ce jour là sous un ciel gris, de pluie, de vent, de froid.
Un couple d'ouvriers le traversait aussi. Le plus âgé entourant d'un bras protecteur le plus jeune qui semblait terriblement accablé, le regard sombre perdu dans une immense tristesse que la grisaille ambiante finissait de noyer.
Il y avait une infinie tendresse dans ce geste, leur démarche, leur façon d'être. Arrivée à leur hauteur, j'ai compris qu'il le réconfortait, manifestement d'un gros chagrin.
J'ai détourné le regard, lorsque nous nous sommes croisés, par respect pour leur intimité.
Je ne sais pourquoi mais pendant un bref instant ce sinistre parking fut ensoleillé.
C'est cet ensoleillement qui mérite de figurer dans le bel espace que vous avez créé. Virtuellement, je vous l'offre.
Ce n'est pas une ville qui figurerait sur votre blog. Elle est du nord de la France, ce jour là sous un ciel gris, de pluie, de vent, de froid.
Un couple d'ouvriers le traversait aussi. Le plus âgé entourant d'un bras protecteur le plus jeune qui semblait terriblement accablé, le regard sombre perdu dans une immense tristesse que la grisaille ambiante finissait de noyer.
Il y avait une infinie tendresse dans ce geste, leur démarche, leur façon d'être. Arrivée à leur hauteur, j'ai compris qu'il le réconfortait, manifestement d'un gros chagrin.
J'ai détourné le regard, lorsque nous nous sommes croisés, par respect pour leur intimité.
Je ne sais pourquoi mais pendant un bref instant ce sinistre parking fut ensoleillé.
C'est cet ensoleillement qui mérite de figurer dans le bel espace que vous avez créé. Virtuellement, je vous l'offre.
Marie
Ces phrases actionnent l'interrupteur.
Émouvant. Très beau morceau de piano, aussi.
RépondreSupprimerQuel beau message de Marie !
RépondreSupprimerSi joliment accompagné au piano.
Sandro :)
Quelles belles phrases! Marie devrait nous offrir un blog elle aussi. La bande son est choise avec esprit. Le ton y est parfaitement mi-amer, mi-delicieux. Choisie par Marie elle meme? Ou par vous, cher maitre blogger?
RépondreSupprimerguydetrop
Avec pareille prose, je ne pouvais que faire ce choix.
RépondreSupprimerMerci pour ce morceau extraordinairement beau.
RépondreSupprimerfidèle JC