dimanche 4 mai 2014

Cent fois sur le métier...

Marcel Proust, À l’Ombre des jeunes filles en fleurs, Manuscript

2 commentaires:

  1. L'image est belle et émouvante, mais le traitement de texte est un outil très profitable aux écrivains.

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  2. En fait, oui et non. Le traitement de texte peut s'avérer très préjudiciable si on n'active pas certains paramètres. Je crois que Word ne permet plus d'enregistrer sur un même fichier les versions successives, mais OpenOffice le fait encore. Très utile lorsqu'on a des regrets ou des hésitations. Et si l'utilisation des marques de révision permet d'emblée d'avoir un aperçu de ses hésitations (bis), repentirs, doutes et certitudes provisoires, si on peut glisser ici ou là des commentaires, la déconcertante facilité avec laquelle on peut valider définitivement les changements permet surtout de se dire qu'on n'aurait pas dû... (Et puis, c'est assez laid, à l'écran.)

    L'avantage du brouillon écrit, même s'il devient un sacré foutoir, c'est que les strates d'écriture y sont conservées. A défaut, j'archive systématiquement mes fichiers avant de confirmer les corrections: même si ce n'est pas très maniable, pouvoir considérer comment un tapuscrit a évolué au fil des mois me demeure précieux.

    Méthode de scribouilleux peut-être. Qui vaut surtout parce que je n'utilise pas les méthodes (éprouvées mais éprouvantes) consistant à ficeler son œuvre avant de l'écrire...

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