Pendant ce court séjour en Vercors, je suis descendu dans les caves de Gay Cultes (bientôt sept ans de billets), y retrouvant quelques perles comme ce Pie Jesu de Fauré de l'orchestre symphonique de Berne dirigé par l'excellent Michel Corboz, sublimé par la voix d'un alors tout jeune homme nommé Alain Clément.
Je suis rentré hier soir dans une capitale chauffée à blanc.
Écouter ce matin cette voix d'ange me comble de bonheur pour le reste de la journée.
Je vais soigner les fleurs du balcon qui ont pleuré mon absence, je vais signaler mon retour à un ami que j'ai envie de voir dès ce soir, et je sais qu'il se libèrera de ses obligations pour me rejoindre. Nous dégusterons charcutailles et fromages rapportés de cette France très profonde, entrechoquerons nos verres en l'honneur de nos retrouvailles. J'essaierai, le nuit prochaine, de dormir presque aussi bien que dans la maison de pierre du hameau du bout du monde.
J'arrive même pas à choisir mes mots! Je vais faire simple par béatitude incapacitante: M e r c i.
RépondreSupprimerQue ton dimanche soit plaisant.
Je suis sûr que vous avez rapporté à Paris quelques plaques de ravioles, influence des forestiers et carbonari italiens, qui sont aussi un vrai régal dans leur version poêlée. Sans compter les caillettes, qui sont à se damner... Mais pensez aussi à votre ligne !
RépondreSupprimerCeleos
Celeos, on croirait que vous m'avez suivi ! Je n'ai pas oublié, non plus, des Picodon et du bon saucisson au vin rouge. Les longues marches, les ascensions et les descentes dans les chemins escarpés, m'autorisent à oublier ma ligne.
RépondreSupprimerSublime. Je ne connaissais pas cette version, merci.
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