Photo Silvano |
Tu éviteras, bien sûr, les restaurants qui affichent des menus touristiques dans toutes les langues : où qu'on aille, d'ailleurs, il faut se tenir à cette prescription.
Tu t'écarteras des chemins balisés, et tu iras à la rencontre des vénitiens : cette population s'amenuise d'année en année, se ferme aux importuns, se protège comme elle peut. Si tu as ressenti un vrai coup de cœur pour la Sérénissime, elle saura te reconnaître. Mais tu devras être patient et opiniâtre.
L'image ci-dessus fut prise dans l'un de ces rares endroits où je suis sûr de rencontrer les autochtones en leur quotidien immuable.
Pas de placard aguicheur à l'extérieur de la petite trattoria qui jouxte un petit canal (le grand est à parcourir le premier jour ; après, basta cosi !) ; on mettra sur la table le plat du moment et le vino della casa* : tu pourras faire bombance pour un prix raisonnable, ou t'y ruiner si l'arrogance suinte de ton comportement.
Tu ne devras pas t'étonner qu'ici je ne donne pas l'adresse.
Si tu es sûr de ressentir la Sérénissime telle qu'il faut l'aborder, je te la transmettrai.
Venise se mérite.
* Vin de la maison : contrairement à nos piquettes, il est, le plus souvent, excellent en Italie(s).
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