Hélas !
Ce joli petit curé préfère apparemment déguster de spirituels spiritueux dans son presbytère madrilène.
À Rome, on croise évidemment une multitude de prêtres et de nonnes qui ont le bon goût de ne pas scander "on est chez nous !" en arpentant les sites historiques. Ce qui ne serait pas tout à fait légitime, tout l'intérêt de la cité qui ne meurt jamais, paraît-il, provenant du mélange chrétienté-dieux antiques-paganisme.
On y subit de plus en plus, trois fois hélas, une impressionnante cohorte (non estampillée SPQR) de vendeurs à la sauvette qui vous alpaguent tous les cinq mètres pour vous fourguer le gadget imbécile en vogue, la "perche à selfie"* que les touristes à neurones ramollis brandissent dorénavant, sourire béat aux lèvres : l'auto-photographie est devenue la moderne (?) manifestation d'un narcissisme exacerbé d'une époque, la nôtre, que les progrès de toutes sortes auraient pu transcender : l'espèce humaine étant ce qu'elle est, c'est raté.
* En Corée du Sud, les vendeurs de perches risquent 3 ans de prison !
Pourquoi : clic
Aux USA, de nombreux musées ont interdit ce gadget : clic
L'humanité en progrès |
Je ne sais pourquoi vous avez graissé le "î" de "paraît-il", Silvano, mais comme vous avez raison de souligner la belle rigueur de la grammaire française !
RépondreSupprimerLa photo du jeune prêtre est curieuse: habillé comme il l'est, on s'attendrait plutôt à le voir lire ABC que El País...
RépondreSupprimerComme quoi l'habit ne fait plus le moine, il n'y a plus de religion et on ne sait plus à quel saint se vouer.
J'étais en vacances à Cortina d'Ampezzo avec détour par Venise.
RépondreSupprimeren Italie, je pense forcément à Silvano !
tout n'est pas perdu pour le clergé !
RépondreSupprimerQuant au nouveau jouet de Narcisse, nos opérateurs de téléphonie, notamment un certain qui porte le nom d'une couleur, en demandent un prix certainement bien supérieur à celui de ces vendeurs... pour le même résultat consternant !
décidément, des deux photos, je préfère le curé.. !