De nuits blanches à leurs côtés, de jambes frôlées en savantes reptations pour unir leur peau à la nôtre l'espace d'un instant, d'aubes espérées pour admirer leurs corps dénudés - presque, de savantes économies de nos gestes de crainte d'être démasqués, de membre assoiffé jamais épanché en battements de cœur frénétiques, combien d'amours n'avons nous pas faits ?
Silvano - GC 2015
Ceux qu'on n'a pas eus, qu'on a aimés pendant quelques instants secrets ; les baisers qu’on n’osa pas prendre...
RépondreSupprimerC'est exactement cela, ac.
RépondreSupprimer...et ces détournements de têtes rosies par une émotion brusquement teintée de gène lors de regards à l'appui trop marqué soudain surpris par l'objet brûlant mais si innocent de nos désirs encore mal définis...
RépondreSupprimerAntoine Pol au masculin : les passants ! Que de regrets....
RépondreSupprimerCorps, souviens-toi...
RépondreSupprimerCorps, souviens-toi, non seulement de l'ardeur avec laquelle tu fus aimé, non seulement des lits sur lesquels tu t'es étendu, mais de ces désirs qui brillaient pour toi dans les yeux et tremblaient sur les lèvres, et qu'un obstacle fortuit a empêchés d'être exaucés...Maintenant que tout cela appartient au passé, il semble presque que tu t'y sois abandonné...Corps, souviens-toi de ces désirs qui pour toi brillaient dans les yeux et tremblaient sur les lèvres...
Constantin Cafavy
la situation inverse...
Franck Chamonix
(cela n'a aucune espèce d'importance mais ce n'était pas « another country » qui avait cité ici précédemment un autre poème de Cavafy (À la table voisine) mais moi. Le dit « another country » avait évoqué son souvenir seulement.)
Dont acte Franck, et mes excuses. (Je sais pourquoi je fis cette confusion, mais c'est d'ordre privé.)
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