Christopher Doré par Jerome Lobato |
En figure nocturne de la Riviera, je traînais dans mon sillage des garçons au faîte de leur beauté. Issus des classes les plus défavorisées, ces anges au corps de rêve étaient, dans la semaine, apprenti-boucher, maçon ou mécanicien. Le samedi soir, ils se métamorphosaient, s'efforçant de ressembler à leurs idoles, Mick Jagger ou David Bowie.
Ces hommes-à-femmes n'étaient pas peu fiers de séduire les amateurs d'éphèbes qui chassaient la beauté dans la pénombre des boîtes de nuit de la côte.
Le dimanche, j'emmenais les deux Marc jusqu'à la villa d'un pianiste alors célèbre. Ils profitaient de la grande piscine où ils se baignaient nus sous le regard émerveillé de notre hôte ; rien de plus, mais c'étaient des moments de grâce.
Lire ces lignes est aussi un moment de grâce...
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