dimanche 25 octobre 2015

Monument romain


Les bucatini all'Amatriciana rossa
(on peut remplacer les bucatini par des spaghetti n°12 De Cecco) : c'est une recette éminemment romaine, originaire, cependant, de la petite ville d'Amatrice.
" Cruel dilemme : je mets du piment ? "
On utilisera du "pecorino romano" râpé (on en trouve maintenant un peu partout) et surtout pas du parmesan, un petit piment (facultatif), de la guanciale (joue de porc fumée)  au poivre, un peu moins répandue en nos contrées : les romains traditionalistes interdisent formellement la pancetta, c'est vous qui voyez !
Il vous faudra aussi du vin blanc sec pour assouplir les lardons, et, bien évidemment, une ou deux boîtes de tomates pelées : la saison de la tomate est derrière nous, le fruit en conserve aura plus de goût que les tomates insipides que l'on trouve sur les étals actuellement. Enfin, ne lésinez pas sur le poivre du moulin.
Nota bene on peut préparer cette recette sans tomates ; elle devient alors "gricia" ou "Amatriciana bianca".
C'est dimanche, je paresse... voici donc la recette (facile et rapide d'exécution) grâce à cette vidéo musicale (la langue italienne !) en 2 versions (gricia, avec des rigatoni, et Amatriciana rossa, avec des spaghetti) : clic


11 commentaires:

  1. ecco il mio Silvano l'italiano! l'arciitaliano!

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  2. Comme elle le dit si bien, la somptuosité de la cuisine italienne est surtout dans la qualité du produit. Hélas "la Auchan" arrive de plus en plus...

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  3. mais manger proprement des pates aussi alléchantes sera difficile, je risque de tacher votre modèle d'ouverture! bon dimanche

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  4. Mais non, Kigou, rassurez-vous : les consommateurs sont de moins en moins des "consomme-à-tort".

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  5. Et que dit le sommelier ?

    (Et maintenant, j'ai l'eau à la bouche... Tsss !)

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  6. Another... : un Chianti Classico 2008 fera l'affaire. Si on se lâche un peu, un Brunello di Montalcino Riserva 2006 ou, carrément, un Barolo.

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  7. A cause de l'origine abruzzeze de ce plat, un Montepulciano d'Abruzzo s'imposerait. Mais si Silvano nous propose un Barolo, je craque tout de suite.

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  8. Et bien Palomar, j'y avais pensé tout d'abord ! Je trouvais l'association trop simple. Un' Barolo, si, ma... domani.

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  9. Mais j'apprécie énormément le Montepulciano d'Abruzzo dont un restaurateur parisien ami possède quelques bouteilles.

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  10. Organisez des dégustations, Silvano. Nous déciderons sur place.

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