Bobby Cannavale, parfait en patron de label indépendant |
Vinyl est aussi une réflexion sur l'honnêteté en matière artistique : jusqu'à quelles compromissions peut-on aller pour obtenir le succès, pour vendre du disque ? À quelques heures de la signature du contrat de vente de son label qui périclite avec un "major" européenne, Finestra, personnage principal, va, sur son (poudreux) chemin de Damas, connaître la Révélation, de celles qui vous retournent le cerveau et le cœur.
Il y a, dans Vinyl, tous les ingrédients de la grande décennie : la drogue (ça sniffe à tout-va), le sexe de toutes obédiences et, bien sûr, le rock'n'roll et ses périphériques "soul" et "rythm'n blues". On y croise les artistes et égéries de la Factory et de son gourou Andy Warhol, on y assiste à des scènes de violence, dont l'une, de crime, hallucinante, mise en scène par un Scorsese roublard dans le premier épisode (deux heures de virtuosité cinématographique à la télé, rarissime !).
Quant à James (photo ci-dessous), le (beau) fils de Mick Jagger, il permet de vérifier l'adage "les chiens ne font pas des chats".
Vivement la suite.
(Vinyl, la série de HBO, actuellement sur la chaîne OCS City, 24 heures après la diffusion US, le lundi en première partie de soirée ; coffret DVD en vue, évidemment !)
James, fils de Mick : les chiens ne font pas des chats. |
On ne peut présager du futur de la série, mais malheureusement les très faibles score d'audience sur HBO ne présage pas un bel avenir à la série même si HBO s'est déjà annoncé prête pour une saison 2
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