mardi 26 avril 2016

Péril en la demeure


Je ne sais pas si c'est votre cas, mais il y a des périodes où les objets manifestent une incompréhensible hostilité à mon égard.
Un véritable festival : la manche du peignoir de bain accroche un verre en équilibre précaire sur le plan de travail de la cuisine et le verre choit, se fracassant sur le sol ; d'autres contenants de la même matière ont été oubliés à côté du lave-linge et subissent le même sort funeste lors de l'essorage. Les ampoules choisissent d'expirer l'une après l'autre, le parapluie s'étiole dans l'entrée pendant que des trombes d'eau s'abattent inopinément sur moi (il faisait grand soleil lorsque j'ai quitté ma demeure), et, évidemment, le bus me passe sous le nez quand j'ai un rendez-vous urgent...
Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester couché.
Il faudra que je vérifie les fixations de la suspension qui se trouve au-dessus de mon lit...


4 commentaires:

  1. chez moi c'était périodique, d'ailleurs j'étais surnommé "bouscoulatore" tellement les objets se retrouvaient sur le sol dès que je les frôlais - mais il y avait une explication à cette maladresse , que des prismes rajoutés aux verres correcteurs ont presque éliminée !

    RépondreSupprimer
  2. Moi, c'est .....atore (au choix).

    RépondreSupprimer
  3. Après les flèches de Saint-Sébastien, la flèche thermodynamique du temps... Bien vu, Silvano. :)

    RépondreSupprimer
  4. Vous n'êtes pas tout seul Silvano.
    Sinon j'ai vu d'autre péril en la demeure bien plus excitant...

    RépondreSupprimer

Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !