Lors de cette publication en épisodes hebdomadaires, vous avez été très nombreux à me prodiguer vos encouragements, à exprimer le souhait d'avoir le roman entre les mains. N'étant pas écrivain professionnel, j'ai eu quelque mal à trouver le moyen de diffuser ces pages écrites avec le cœur. Après moult atermoiements, j'ai décidé de faire publier l'ouvrage par l'intermédiaire d'un éditeur du Net dont j'ai vérifié le sérieux. Certes, l'éditeur ne se mouille pas outre mesure, et l'on ne pourra, dans un premier temps, acquérir le livre qu'en le commandant ou en achetant sa version numérique sur des sites bien connus.
L'impact de ce blog peut décider de l'avenir de Tombe, Victor !
Il y aura donc de la "promo" sur Gay Cultes afin d'assurer la plus large diffusion possible, sachant que le "succès" n'est pas ma priorité, le gain encore moins. Ne perdons pas de vue qu'il y a des exemples d’œuvres publiées de la même manière qui ont connu une belle destinée par la suite.
Enfin, je voulais signaler qu'ayant sollicité du peintre britannique Jonathan Wateridge les droits de reproduction de son œuvre Boy on Wall, celui-ci me les a immédiatement accordés après lecture d'un extrait du roman. Je perçois cela comme un encouragement et le signe que l'entreprise est viable. Pour vous procurer Tombe Victor ! que je signe du nom d'auteur Louis Arjaillès, il suffit de cliquer sur le lien ci-après, en espérant que vous préfèrerez l'édition-papier au numérique :
Commander "Tombe, Victor !" : clic
Page Facebook : n'hésitez pas à vous rendre sur la page de Tombe, Victor ! pour suivre l'avancement du projet, à cliquer sur "J'aime" et à faire part de vos encouragements !
C'est ici : clic
Extrait :
Toutes ces questions qui m'assaillent...
Je suis un extra-terrestre peut-être, dans un monde que je ne comprends pas.
Le crissement de la craie sur le tableau m'agresse ; craie, laisse-moi au creux de mes pensées s'il te plaît.
Je ne pense qu'à Victor ; il me hante la nuit dans mon sommeil ; parfois, je crie et me réveille en sursaut ; soubresauts ; frayeur.
Ma mère ne sait pas me consoler.
Je voudrais une voix douce, rassurante ; au lieu de cela, elle cède à la panique, hurlant presque :
- Qu'as-tu, mon fils ? Pourquoi as-tu crié ? Tout va bien, pourtant ! De quoi pourrais-tu te plaindre ?
Lui dire « Je pense à Victor qui m'ignore, qui fait comme si la boulette de papier mâché que je lui ai lancée avec mon stylo-sarbacane ne l'avait pas atteint » ?
Impossible, inavouable, hérésie. Serais-je un monstre ?
Victor m'ignore, ou il sait ; trop bien.
Mais alors, il me méprise, me hait peut-être ?
Je remarque tout, sa nouvelle chemise à petits carreaux verts, sa coupe de cheveux toute fraîche, la petite tâche sur le blazer, le lacet défait : attention, Victor, tu pourrais tomber !
Tombe Victor, oui tombe !
Ton genou saignera et moi je lècherai la plaie pour qu'elle ne s'infecte pas ; après, je soufflerai dessus pour que ça sèche et tu me souriras, et tu diras :
« Merci, comment je ferais si t'existais pas ? ».
Et alors tu m'embrasseras doucement sur la joue ; et il y aura une larme qui coulera ; et tu l'avaleras.
Craie, laisse-moi au creux de mes pensées, s'il te plaît.
(c) Louis Arjaillès 2016
Vivement cette édition, un deuxième nouvel auteur à découvrir cette année ... ,
RépondreSupprimerNous attendions depuis longtemps, quel bonheur !
RépondreSupprimerMerci, gentil Maxence.
RépondreSupprimerEnfin du concret !
RépondreSupprimerBravo Silvano!
RépondreSupprimerJe ne manquerai pas d'acquérir votre roman que je n'ai pas lu sur GC
car je n'aime pas les "série". Mais d'un seul tenant, sur édition papier, je ne manquerai pas ce rendez-vous avec vos émotions encore vives.
Merci, Eric
Le principal fut l'écriture. Maintenant, ce roman aura au moins une postérité matérielle, mais surtout une trace commune dans des imaginaires aussi disparates qu'éparpillés. Chacun, chacune, va se figurer des figures, comme si tout cela ne relevait que d'un effet naturel, où l'auteur est effacé - s'est effacé - sachant que c'est dans cet espace ouvert à l'autre qu'il a gagné son pari d'écrivain.
RépondreSupprimerIl y aura toujours un sourire, lorsque le regard des heureux qui l'achèteront passera sur sa tranche, pourtant anodine d'apparence, parmi d'autres ouvrages, plus en vue.
Je souhaite un bel avenir à ces pages saisies dans une chromatique nostalgique, où ceux qui les animent resteront perpétuellement jeunes et vivants - et aimants, et amants, et aimés.
Bonjour
RépondreSupprimerQuelle joie immense pour moi qui avait lu Tombe Victor! sur ce blog, de pouvoir enfin me le procurer pour agrandir ma bibliothèque!
Étrangement je ne doute pas du succès du livre.
J'aime la page facebook !
RépondreSupprimerVous y êtes le bienvenu, Maxence 26 !
RépondreSupprimerVous pouvez compter sur moi, Silvano !
RépondreSupprimerVous voulez dire un vrai livre papier ? En librairie ou seulement en commande ? Et quel mode d'impression ?
RépondreSupprimerOu bien un e-texte ?
Excusez ces question purement matérielles, car pour le contenu, ceux qui fréquentent votre blog en savons tout l'intérêt.
Sixte.
Le deuxième est toujours le plus difficile. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin et profitez de l'été pour reprendre la plume. Dès que l'ouvrage sera disponible, je vous ferai de la pub sur "ac".
RépondreSupprimerSixte, vous m'obligez à me dévoiler : oui, un livre papier sur commande, normal, et aussi en e-texte.
RépondreSupprimerMerci Silvano, j'ai passé de très bons lundis à lire "Tombe, Victor" semaines après semaines. Avoir une version complète sera un plaisir, vous avez tous mes encouragements.
RépondreSupprimermerci à vous.
RépondreSupprimeranother country : c'est bien mon intention ; et merci d'avance pour la promotion.
M. et moi, on en commandera deux pour éviter de se disputer à qui le lira en premier. C'est une très bonne nouvelle !
RépondreSupprimerEmois, et moi et moi ! Grande émotion à la lecture de votre roman, tout est là ! l'inquiétude de la découverte de notre merveilleuse différence à l'age des possibles. Les magnifique scènes de sensualité où l'on frémit avec Paul d'un même émerveillement sous les caresses de l'Ange. Le voyage dans une France, familiale et familière, lointaine,si bien décrit. Les personnages attachants que l'on quitte à regret, à la dernière page du livre. Merci pour cette parenthèse d'éternité, trop courte,juste comme le temps d'un regard, au détour d'une place sur la beauté d'un garçon.
RépondreSupprimerMerci aussi pour vos rayons de soleils quotidiens sur votre blog.
Florian
Très touché, Florian, merci beaucoup !
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