mardi 14 juin 2016

Cinéma mort

Juxtaposition parlante de deux époques.
À Rome plus qu'à Paris, où l'offre est plus que suffisante (grâce à une politique pour une fois efficace), les cinémas disparus ne se comptent plus, les pouvoirs publics n'ayant rien fait, surtout pendant les années Berlusconi, pour soutenir le septième art, et, plus généralement, la culture*.
Ci-contre, l'immeuble du cinéma Pasquino où, dans le Trastevere, on projetait des films en version originale (ici, Papa longues jambes avec Fred Astaire, 1955).
Comme on peut le constater, la salle, abandonnée, est toujours debout.


* Pour être juste, Matteo Renzi, l'actuel Président du Conseil, a fait de la culture une priorité, juste après la sécurité :
Concernant la culture, en tant que vecteur de communication et de socialisation, 500 millions serviront à améliorer les banlieues : 150 seront destinés aux associations culturelles et 50 à des bourses d'études pour les plus défavorisés. Enfin, 300 millions d'euros permettront d'offrir une « carte culture » d'une valeur de 500 euros, aux 550 000 jeunes qui auront 18 ans en 2016.
Source : RFI, novembre 2015.

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